Biden & son : business en Ukraine

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  • lundi avril 18, 2022
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Biden & son : business en Ukraine

 

par Francesca de Villasmundo 

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Diplomatie et Défense : https://www.medias-presse.info/category/international/dd/

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— 23 mars 2022

Enième scandale des médias au collier, énième désinformation, énième corruption médiatique au secours de la corruption des Biden. Corruption qui fournit un nouvel éclairage sur la situation ukrainienne d’aujourd’hui et les agissements va-t-en-guerre de Joe Robinette, président des Etats-Unis… pour détourner les regards de son fils Hunter.

Tout commence avec un scoop du New York Post en octobre 2020 sur les mails de Hunter Biden, fils de l’actuel président américain. Pour avoir osé ce crime de lèse-majesté démocratique, le quotidien américain a été banni des réseaux sociaux. De son côté, Trump, qui avait demandé au président Zelensky d’enquêter sur les affaires louches des Biden, avait subi un procès en destitution. Tout a été qualifié de « désinformation ». Mais tout était vrai, comme le reconnaît même le New York Times… aujourd’hui.

Les e-mails de Hunter Biden n’ont jamais été de la « désinformation » : tout est vrai, tout a été authentifié. C’est ce que, ces derniers jours, le New York Times a admis en référence aux scandales impliquant le fils de l’actuel président américain, déjà sous enquête fédérale.

[ Le New York Times admet enfin que l’ordinateur portable de Hunter Biden était authentique : https://www.medias-presse.info/category/international/ukraine-international/ ]

Le scoop du New York Post était donc une bombe. Le genre qui aurait pu produire des mois de gros titres – et de plus, Hunter Biden n’a jamais nié que l’ordinateur portable était le sien – mais tout a été rejeté, à l’époque, comme une désinformation russe, excepté par les médias de ré-information qualifiés abusivement de « complotistes » par les médias mainstream, ces propagandistes du système corrompu en place, la voix de leurs maîtres.

Le New York Post a été le seul journal à lancer l’histoire, mais il a été puni par la Silicon Valley. Twitter a fermé le compte du Post pendant 16 jours et l’a empêché de partager des informations sur le fils du futur président des États-Unis d’Amérique. Quiconque a tenté de publier l’histoire a vu son compte bloqué. Facebook a candidement déclaré qu’il « limiterait la publication » de l’affaire en rendant le partage impossible. Le blocus a été efficace : parler de Hunter Biden signifiait être un théoricien du complot. Maintenant, 14 mois après le début du règne Biden à la Maison Blanche, le New York Post prend sa revanche avec un éditorial intitulé The New York Times, il déteste vous dire que le Post vous l’a dit.

La véracité de cet événement, si elle n’avait pas été occultée, niée, par la bien-pensance démocrate, aurait pu changer les destinées du monde. L’article du Post intitulé Biden’s secret Emails a été publié en octobre 2020, dans les semaines cruciales de la dernière campagne électorale présidentielle. Environ 40 000 e-mails et des centaines de photos ont été retrouvés sur un ordinateur que Hunter Biden avait laissé en réparation dans un magasin du Delaware, et qui n’a jamais été récupéré. L’enquête a souligné l’entrelacement de l’histoire familiale des Biden, du cheminement politique de Joe et des controverses internationales de Hunter.

Ce n’était pas seulement les preuves concernant l’usage de drogues par le fils de l’actuel président américain et sa fréquentation de prostituées qui étaient intéressantes, mais surtout les mails qui retraçaient des documents relatifs à de grands mouvements bancaires et à des trafics d’influence internationale, ce qui, dans la plupart des cas, était possible en raison de la position dans laquelle se trouvait Hunter grâce au rôle de son père.

Joe Biden aurait rencontré les partenaires commerciaux ukrainiens, russes et kazakhs de son fils lors d’un dîner à Washington DC alors qu’il était vice-président. La confirmation vient de l’ordinateur portable abandonné, désormais en possession du FBI. Le dîner, qui s’est tenu le 16 avril 2015, a eu lieu dans la « Garden Room » privée du Café Milano, à Georgetown, où se réunissent les hommes les plus puissants du monde. Et tout juste un an plus tôt, en avril 2014, Burisma Holdings, la plus grande société énergétique de l’Ukraine, active dans le gaz et le pétrole, embauchait comme consultant Hunter Biden avec un salaire de 50 000 dollars par mois.

Hunter Biden, fils du vice-président US, embauché par le plus grand producteur de gaz d’Ukraine : https://www.medias-presse.info/hunter-bide-fils-du-vice-president-us-embauche-par-le-plus-grand-producteur-de-gaz-dukraine/9945/ ]

Le fils de Biden, bien que ne parlant pas la langue et n’ayant aucune expérience particulière dans le domaine de l’énergie, a été embauché quelques mois après la décision d’Obama de confier à son adjoint la mission de suivre la transition politique en Ukraine avec le président Viktor Ianoukovitch contraint par la révolution du Maidan à l’exil en Russie pour éviter la guerre civile. Ce sont les mois au cours desquels le Donbass – une région riche en gisements gaziers non encore explorés et dans le collimateur de Burisma Holdings – commence à revendiquer son indépendance vis-à-vis de Kiev. Une présence en Ukraine, celle de Hunter, qui, selon le New York Times, a suscité de « fortes inquiétudes » chez Obama.

Le Donbass, sacrifié pour le gaz de schiste et offert à R. Hunter Biden : https://www.medias-presse.info/le-donbass-sacrifie-pour-le-gaz-de-schiste-et-offert-a-r-hunter-biden/26965/ ]

Cependant, le conflit d’intérêts potentiel n’est apparu qu’en mai 2016. Joe Biden s’envole pour Kiev pour informer le président Petro Porochenko que la garantie d’un prêt d’un montant d’un milliard de dollars avait été approuvée pour permettre à l’Ukraine de faire face à ses dettes. Mais il s’agissait à tous égards d’une aide « conditionnelle » : si Porochenko n’avait pas limogé le procureur en chef, Viktor Shokin, dans les six heures, Biden serait retourné aux États-Unis et l’Ukraine n’aurait plus aucune garantie de prêt.

Argument convaincant, qui a obligé Kiev à plaire au vice-président de l’époque chargé de la politique dans l’ancien pays soviétique. Biden lui-même se vantera d’avoir menacé le président ukrainien de l’époque Porochenko :

« Je l’ai regardé dans les yeux et j’ai dit, je pars dans six heures, si le procureur n’a pas été limogé, vous n’aurez pas l’argent. Eh bien, le fils de pute s’est fait virer. »

Shokin enquêtait sur la société dont le conseil d’administration était Hunter.

En cinq ans, le poste de conseiller au sein de la compagnie d’énergie ukrainienne a rapporté à Hunter 4 millions de dollars, des honoraires qu’il qualifie lui-même dans ses mémoires d’« argent amusant ». Le fils de Joe Biden avait déjà obtenu, entre-temps, un poste au National Democratic Institute (Ned), une organisation dont le but est de « promouvoir la démocratie », financée par les Etats-Unis, qui a aidé à renverser le gouvernement pro-russe de Ianoukovitch, en collaboration avec l’Open Society de George Soros.

Ce fut Tony Bobulinski, l’ancien partenaire commercial de Hunter Biden, qui dénonça les affaires des Biden en Chine. Bobulinski a déclaré qu’il avait été contacté pour conclure un accord avec la société énergétique Cefc – une grande entreprise chinoise liée au Parti communiste. Le contact aurait eu lieu la veille de Noël 2015, 20% des bénéfices iraient à Hunter Biden, 20% à Jim Biden, frère du vice-président. Selon un e-mail de Hunter Biden lui-même, 10 % de la participation de Hunter Biden iraient au « grand homme » – la façon dont son père était appelé. Deux ans plus tard, Bobulinski dira qu’il a aussi personnellement rencontré Joe Biden, désormais ancien vice-président, toujours pour le contrat avec le Cefc.

L’Ukrainagate éclate en pleine campagne électorale de 2020. Et la demande de Trump au président Zelensky d’ouvrir une enquête sur le fils de Biden pour clarifier les relations avec Burisma Holdings a fait sensation. Mais Trump finit par être accusé de faire pression pour un avantage politique, une procédure de destitution fut demandée et aucune enquête sur Biden n’a été ouverte par le gouvernement ukrainien.

 

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Quelques mois plus tard, Joe Biden sera élu président des États-Unis. Nous sommes en décembre 2020, le New York Times interviewe Zelensky et l’interroge sur le résultat des élections présidentielles américaines :

« Joe Biden connaît mieux l’Ukraine que son prédécesseur. Même avant sa présidence, il avait pour ainsi dire des relations profondes avec l’Ukraine et il comprend bien les Russes, il comprend bien la différence entre l’Ukraine et la Russie et je pense qu’il comprend bien la mentalité des Ukrainiens ».

Il n’est pas anodin de rappeler que Zelensly, qui fait un « World Tour » des parlements occidentaux pour prêcher la 3e Guerre mondiale, a été cité dans les Pandora Papers comme un des politiciens le plus corrompu au monde.

Pandora Papers : les trésors ‘offshore’ de l’élite mondiale : https://www.medias-presse.info/pandora-papers-les-tresors-offshore-de-lelite-mondiale/147321/ ]

Ce que nous comprenons surtout, dans cette histoire de corruption des Biden en Ukraine, c’est que les corrompus se comprennent bien entre eux…

Francesca de Villasmundo

 

 

Hunter, le fils de Joe Biden, toujours davantage mis en cause pour corruption… et son père avec

dans Diplomatie et Défense / Etats-Unis / International / Russie / Ukraine

— par Francesca de Villasmundo — 28 mars 2022

 

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L’Ukrainagate, ce scandale de corruption entre l’Ukraine et les Biden, père et fils, ne tarit pas. Le célèbre ordinateur de Hunter dévoile, touche après touche, ses petits et grands secrets. Quelques médias, mais pas français, s’en font le relai auprès de leurs lecteurs. Parmi eux, le tabloïd britannique The Daily Mail qui n’hésite pas à attenter à la réputation déjà bien sulfureuse de Joe et de son rejeton.

L’Ukraine, les Etats-Unis et les laboratoires d’armes biologiques aux frontières russes : https://www.medias-presse.info/lukraine-les-etats-unis-et-les-laboratoires-darmes-biologiques-aux-frontieres-russes/153605/ ]

La liste des faits délictueux qu’auraient commis les Biden en Ukraine, et qui ont une incidence sur la situation de guerre actuelle dans cette région est de l’Europe, s’alonge.

Hier, il s’agissait de la révélation d’une probable corruption par les Biden des élites ukrainiennes au pouvoir après la révolution ukrainienne pro-européenne, l’Euromaïdan, téléguidée par les Etats-Unis. En ce lundi 28 mars, le Daily Mail se penche sur les liaisons dangereuses, –il n’y a pas que Macron qui en a-, entre Hunter et un laboratoire axé dans la recherche militaire américaine sur les « armes biologiques » en Ukraine. Ce qui indirectement soutient la thèse russe, que les médias et les puissances occidentales ont essayé de décrédibiliser, d’installation à ses frontières de bio-laboratoires travaillant sur des matériaux biologiques dangereux sous contrôle américain.

Dans son article le Daily Mail traite de l’aide de millions de dollars apporté par Hunter Biden au « financement d’un entrepreneur américain en Ukraine spécialisé dans la recherche sur les agents pathogènes mortels ».

L’article précise que « le gouvernement russe a tenu une conférence de presse jeudi affirmant que Hunter Biden avait aidé à financer un programme de recherche militaire américain sur les « armes biologiques » en Ukraine. Cependant, les allégations ont été qualifiées de stratagème de propagande effrontée pour justifier l’invasion de l’Ukraine par le président Vladimir Poutine et semer la discorde aux États-Unis. »

Manque de chance pour la Maison Blanche, « l’ordinateur portable abandonné de Hunter montre que les affirmations pourraient bien être vraies » souligne le tabloïd qui a eu accès aux e-mails et la correspondance qui y étaient contenus.

« Les e-mails montrent, explique le Daily Mail, que Hunter a aidé à obtenir des millions de dollars de financement pour Metabiota, un sous-traitant du ministère de la Défense spécialisé dans la recherche sur les maladies à l’origine de pandémies. Il a également présenté Metabiota à une société gazière ukrainienne prétendument corrompue, Burisma, pour un « projet scientifique » impliquant des laboratoires à haut niveau de biosécurité en Ukraine. »

La fameuse Burisma, la plus grande société énergétique de l’Ukraine, active dans le gaz et le pétrole, qui est au cœur de l’autre scandale de corruption qui implique les Biden en Ukraine. À l’époque, Hunter était membre du conseil d’administration de Burisma, détenue par l’ancien haut responsable du gouvernement et milliardaire corrompu Mikolay Zlochevsky.

Sur fond de guerre en Ukraine, l’Ukrainagate : la corruption des Biden est donc vraie : https://www.medias-presse.info/sur-fond-de-guerre-en-ukraine-lukrainagate-la-corruption-des-biden-est-donc-vraie/154173/ ]

« Le fils du président et ses collègues ont investi 500 000 $ dans Metabiota par l’intermédiaire de leur firme Rosemont Seneca Technology Partners. Ils ont levé plusieurs millions de dollars de financement pour l’entreprise auprès de géants de l’investissement, dont Goldman Sachs » continue l’article anglais qui précise que « le commandant des Forces russes de protection nucléaire, biologique et chimique, a affirmé qu’il existait un « schéma d’interaction entre les agences gouvernementales américaines et les objets biologiques ukrainiens » et a souligné le « financement de telles activités par des structures proches de la direction américaine actuelle, en particulier le fonds d’investissement Rosemont Seneca, dirigé par Hunter Biden. » ».

Concernant Metabiota, le Daily Mail précise que bien qu’elle soit « apparemment une société de données médicales », son vice-président a envoyé un e-mail à Hunter en 2014 décrivant comment ils pourraient « affirmer l’indépendance culturelle et économique de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie et poursuivre son intégration dans Société occidentale », « un objectif inhabituel pour une entreprise de biotechnologie ».

On lit encore que « les e-mails et les données des contrats de défense examinés par DailyMail.com suggèrent que Hunter a joué un rôle de premier plan pour s’assurer que Metabiota était en mesure de mener ses recherches sur les agents pathogènes à quelques centaines de kilomètres de la frontière avec la Russie. Le projet s’est transformé en responsabilité pour la sécurité nationale de l’Ukraine lorsque les forces russes ont envahi le pays le mois dernier. Metabiota a travaillé en Ukraine pour Black & Veatch, un sous-traitant américain de la défense ayant des liens étroits avec les agences de renseignement militaire, qui a construit des laboratoires sécurisés en Ukraine qui ont analysé les maladies mortelles et les armes biologiques. Plus tôt ce mois-ci, des responsables américains ont averti le Congrès que « les forces russes pourraient chercher à prendre le contrôle » de ces « installations de recherche biologique », faisant craindre que des agents pathogènes mortels et même artificiels ne tombent entre les mains des Russes ».

Le Daily Mail rapporte les propos d’un ancien officier supérieur de la CIA, Sam Faddis :

« Cela soulève la question, quel est le véritable objectif de cette entreprise ? C’est très étrange, dit-il. (…) Faddis a déclaré à DailyMail.com que la tentative d’amener Metabiota à former un partenariat avec Burisma était une révélation déconcertante et inquiétante. « Son père était vice-président des États-Unis et chargé des relations avec l’Ukraine. Alors pourquoi Hunter n’était-il pas seulement membre du conseil d’administration d’une société gazière ukrainienne suspecte, mais les a-t-il également mis en relation avec une société travaillant sur la recherche sur les armes biologiques ? » (…) « Mais la question demeure : pourquoi Hunter Biden est-il au milieu de tout cela ? Pourquoi le fils en disgrâce du vice-président est-il au cœur de tout cela – le gars sans compétences discernables et habitué à la cocaïne. » »

En lisant le Daily Mail on apprend également que « les registres des dépenses du gouvernement montrent que le ministère de la Défense a attribué un contrat de 18,4 millions de dollars à Metabiota entre février 2014 et novembre 2016, avec 307 091 dollars réservés aux « projets de recherche ukrainiens ». L’Agence américaine de réduction des menaces pour la défense (DTRA) a également chargé B&V de construire un laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 à Odessa, en Ukraine, en 2010, qui « a fourni un équipement et une formation améliorés pour identifier efficacement, en toute sécurité et en toute sécurité les agents pathogènes particulièrement dangereux », selon un communiqué de presse de l’entreprise. Ces laboratoires sont utilisés pour « étudier les agents infectieux ou les toxines qui peuvent être transmis par l’air et provoquer des infections potentiellement mortelles », déclare le département américain de la Santé et des Services sociaux ».

Le tabloïd note aussi, toujours dans ce domaine des relations équivoques, que « Metabiota entretient également des liens étroits avec l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), soupçonné d’être à l’origine de l’épidémie de COVID-19, (…) point chaud pour la recherche controversée sur le « gain de fonction » qui peut créer des virus super puissants », et avec une autre « organisation soutenue par les États-Unis », qui pourrait également être impliqué à cause de ses recherches sur les coronavirus dans la pandémie de covid-19, l’EcoHealth Alliance.

Fauci, le monsieur Covid étatsunien, et le laboratoire de Wuhan, des connexions à élucider : https://www.medias-presse.info/fauci-le-monsieur-covid-etatsunien-et-le-laboratoire-de-wuhan-des-connexions-a-elucider/142733/ ]

Crise covidienne, guerre en Ukraine, haine de la Russie, étrangement on retrouve les mêmes noms derrière les paravents virtuels que dressent les médias du système… Les ‘complotistes’ auraient-ils eu encore raison avant l’heure en s’interrogeant sur les « liaisons dangereuses » qui lient les Etats-Unis, le covid-19, les politiciens corrompus d’Ukraine et de l’oncle Sam, la pandémie et la guerre russo-ukrainienne ?

Francesca de Villasmundo