“de la russophobie à la russophilophobie”
Olivier Berruyer : «On est passé de la russophobie à la russophilophobie»Source: RT France
Olivier Berruyer sur le plateau de RT France le 9 août 2018.
Olivier Berruyer : «On est passé de la russophobie à la russophilophobie»
Nous reprenons cette intervention d’Olivier Berruyer sur RT et son site Les Crises. Il relvèle les caractéristiques d’un des nombreux instruments médiatiques de la russophobie. A noter les moyens colossaux dont disposent ces officines !
Olivier Berruyer, l’animateur du siteLes Crises, spécialisé dans l’économie et la géopolitique, a publié un décryptage complet en deux parties ces 7 et 9 août, dans lequel il a largementenquêté sur l’identité de EU DisinfoLab. Prétendant lutter contre la désinformation,cette organisation a publié une étude, reprise abondamment dans les médias et aussi par le gouvernement, qui «démontre» que près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané de comptes liés à la sphère russophile. Or, le8 août, l’organisation a finalement publié les dernières conclusions de son étudene faisant plus état d’une quelconque influence russe.
RT France a également contacté Alexandre Alaphilippe, l’un des fondateurs de l’organisation EU DisinfoLab. Tandis qu’Olivier Berruyer récuse l’appellation même d’ONG pour ce qu’il considère comme une «officine» dont les méthodes révèlent les incompétences, Alexandre Alaphilippe explique : «La méthodologie que nous avons utilisée permet de comparer des interactions avec des sensibilités. Donc si vous avez partagé des publication des Russia Today ou de Sputnik, ça montre que vous êtes intéressé par ce contenu». Cependant, selon Olivier Berruyer, l’officine en question ne s’intéresse qu’à l’influence russe, preuve en est lorsque EU DisinfoLab a fait une étude sur les élections italiennes : «C’est systématique dans leur vision, c’est “y a-t-il une infuence russe ?” et c’est jamais “y a-t-il d’autres influences ?”». Olivier Berruyer pointe en outre la responsabilité directe de Twitter qui fournit une quantité colossale d’informations à une organisation «qui sort du néant» et qui lui permet de traiter les données personnelles des utilisateurs français. Il a d’ailleurs annoncé avoir porté plainte auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et incite toutes les personnes concernées à le faire également.