Et dire qu’ils étaient Charlie

La haine du Russe aveugle Charlie Hebdo 

La russophobie intrinsèque de l’équipe actuelle de Charlie Hebdo lui fait perdre toute mesure. Le journal se réjouit de la mort, le 25 décembre, des victimes de la catastrophe aérienne en mer Noire. Certaines de ces victimes avaient, comme beaucoup de Russes, déposé des fleurs par solidarité devant l’ambassade de France à Moscou, au moment de l’attaque meurtrière contre le journal.

Seul regret de la publication : que le président Poutine n’était pas dans l’avion ! Sans doute par sympathie des gens de Charlie pour le sénateur McKain ou d’autres russophobes ignobles du même tonneau ! 

Malheureusement, l’absence de condoléances du président Hollande, un des rares chefs d’état dans ce cas, n’encourage guère à la compassion, qui pourtant n’avait pas manqué du coté russe quand nous avions été frappé par les terroristes… La vraie question est de savoir si Charlie se serait permis la même chose avec une autre nationalité. Par exemple états-unienne ? Souvenons nous du regretté Siné ! 

Cette édition de Charlie Hebdo cause un véritable «scandale national» en Russie, rapporte The Moscow Times. Dans son édition du 28 décembre, le journal satirique français a publié trois dessins sur le crash d’un avion militaire russe où l’on pouvait lire «Mauvaise nouvelle : Poutine n’était pas dedans !» ou «Après la catastrophe, l’armée Rouge conquiert un nouveau public» au dessus d’un dessin de soldats qui chantent sous l’eau devant des poissons. 

 Igor Konashenkov, porte-parole du ministère de la Défense russe, cité par l’agence de presse Tass a estimé que «Si ce soi-disant “talent artistique” est la vraie manifestation des “valeurs occidentales”, alors ceux qui s’y retrouvent et qui les défendent sont condamnés, en tout cas à être seuls dans le futur».