Exemple d’impact des sanctions russophobes sur le commerce inter UE

  • stoprussophobie redaction
  • vendredi mars 17, 2017
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Exemple d’impact des sanctions russophobes sur le commerce inter UE

Voici un exemple de la façon dont les sanctions anti-russes ont un impact sur le commerce entre deux pays de l’Union européenne. 

Le patron d’une petite entreprise qui vend à des clubs de ball trap des plateaux de ball-trap non toxiques et dégradables, fabriqués en Lettonie pour Q-line. http://www.q-line.lv

Ce patron écrit à stoprussophobie :
“Ce coupable commerce répond à des critères économiques précis dans la mesure où ces produits “propres”, d’une part coûtent de toute façon un peu plus cher que les produits conventionnels en brai de pétrole, et d’autre part subissent un coût de transport important qui dépasse de beaucoup ma faible marge.

Il se trouve que la faible coût des routiers lettons se trouvent alourdis du fait de difficultés à retrouver du fret en retour pour l’Est (jusqu’alors la Russie) du fait de la situation.

Voir le mail accablant d’Alexandre (responsable production et logistique) à ce propos lorsque je l’interrogeais sur des distorsions dans la tarification du transport.

Le prix actuel pour un client que je fournis à coté de Bruxelles (Vieux-Genappe) est de 1450 euros ht pour un camion complet.Avec un coût inférieur, je serai beaucoup plus compétitif.”

Mail d’Alexandre :

Bonjour Pierre.

Actually we need to find out the price every time because it differs all the time. Some 3-4 years ago it wasn’t that expansive, we used to pay about 900-1000 eur to Belgium, but after “sanction war” between Europe and Russia began, prices started to grow. It’s very easy to get from here to Europe, but no cargos back, that’s why transporters try to compensate expenses.

I think this can be better only when situation with sanctions get better and cargos start to go there again…

Best regards,

 C’est ce qu’écrit le partenaire letton de l’entreprise française. Et cet exemple n’est pas le seul. Simplement, le patron de cette TPE est assez courageux pour en parler. Les autres se taisent et craignet des représailles. C’est assez dire le tort que nous cause le déchaînement de russophobie de notre presse et de certains de nos politiques.