Le lobby russophobe à l’oeuvre au Parlement de l’UE

  • stoprussophobie redaction
  • samedi novembre 26, 2016
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Le lobby russophobe à l’oeuvre au Parlement de l’UE

Parlement européen : l’odieux et la bêtise contre les médias russes.

La russophobie médiatique et politique que nous subissons à haute dose dans les pays occidentaux depuis deux ans, a atteint un sommet dans l’odieux et la bêtise le 23 novembre dernier, au parlement européen avec un vote recommandant de «lutter» contre les médias et les institutions culturelles russes en les assimilant, pour faire bon poids, à la «propagande de Daesh».

A noter que nos gazettes n’ont pas jugé utile de nous informer d’une telle initiative. 

Ce vote prend prétexte d’une pseudo «propagande russe», c’est à dire de l’existence de médias alternatifs au mainstream otanien, pour «demander à la Commission de présenter certaines initiatives législatives afin de contrer de manière plus efficace et plus responsable la désinformation et la propagande», selon la terminologie technocrato-hypocrite pratiquée souvent à Bruxelles, qui sous-tend bien évidemment sans le dire, la possibilité d’interdire les médias en désaccord avec la ligne générale…

Sont visés explicitement la chaîne de télévision multilingue R.T, l’agence de presse Sputnik (qualifiée de soi-disant agence??), et aussi de la fondation «Monde Russe» (Русский Мир), qui finance des projets culturels, et de Rossotroudnichestvo, l’agence qui gère les centres culturels à l’étranger.

C’est un vote stupéfiant ! Stupéfiant et inadmissible. Les valeurs de liberté d’information et de liberté d’opinion, affirmées comme fondamentales dans l’Union européenne sont ainsi niées et jetées aux orties.

Par ce vote, le parlement de la petite Europe essaie de renverser les rôles, en accusant les médias russes de la pratique médiatique chez nous. Ce que du reste les quelque 170 députés qui ont voté contre, n’ont pas manqué de relever.

Le texte emberlificoté justifie au passage le renforcement d’une officine de propagande anti-russe à nos frais et des financements «souples» et «directs» avec nos impôts, de toutes sortes d’organisations «aux médias, groupes de réflexion et ONG indépendants, en particulier dans la langue du groupe cible». A l’exemple de ce qui s’est fait en Ukraine…. 

C‘est bien la preuve que la russophobie déchaînée, ici sans doute alimentée par certains pays est-européens soucieux de s’attribuer des financements de la part des pays contributeurs, est d’abord un problème pour nous, dans les pays de l’Europe occidentale. Plus encore que pour la Russie.

Bien sûr, on ne mésestime pas les conséquences sur les relations franco-russes, auxquelles nous tenons pour notre avenir, et sur les sentiments de haine permanents véhiculés par ces messages qui heureusement ne rencontrent pas d’échos chez une majorité d’Européens. Quelquefois même ils ont l’effet contraire, ce que reconnaît à contrario le vote d’un tel texte.

Le texte est malhonnête et absurde. Les relations internationales impliquent la réciprocité. Cela pourrait signifier que si la recommandation du Parlement de l’UE était suivie, nous pourrions assister à la fermeture en Russie des centres culturels de l’Institut français, de l’institut Goethe ou Cervantes, voire de dizaines d’Alliances françaises… Que la diffusion de France24, de TV5, de la DeutscheWelle et de tous les médias de l’UE pourraient être suspendus…

Est-ce vraiment le but recherché ?