Supplique ouverte au président Macron en faveur des francophones de Crimée

  • stoprussophobie redaction
  • jeudi décembre 28, 2017
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Supplique ouverte au président Macron en faveur des francophones de Crimée

 

Lettre supplique à Emmanuel Macron d’un Français de Crimée et la réponse russophobe de de Rugy

 
La situation des étudiants en français de Crimée qui se voient privés de la possibilité de venir en France ou dans un pays francophone de l’UE en raison des sanctions fait l’objet de cette lettre supplique au Président de la République, Emmanuel Macron. On peut ajouter à cette demande, une supplique pour le sort de l’Alliance française de Sébastopol et l’antenne de Simferopol, privées de contacts avec nous et notamment des journaux et revues françaises ainsi que des autres matériels pédagogiques pour répandre et deféndre l’étude du français qui n’est pourtant pas en position brillante dans le monde et malheureusement en Russie. Là encore notre suivisme par rapport à la politique d’outre Atlantique nuit à l’intérêt de la diffusion de notre langue et de notre culture parmi des populations pourtant bien disposées.
 
Cette attitude irresponsable, aggravée il faut le reconnaître par un sentiment de haine qui, ne se cache même pas, est bien illustrée par la lettre du président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, russophobe notoire, en réponse à la lettre supplique de Christian Savaili. Nous la reproduisons ci-dessous puisqu’elle nous a été envoyée par M. Savaili lui-même, avec une petit e mise au point.
 
 
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Dans sa réponse à M. Savaili, le président actuel de l’Assemblée Nationale, se permet quelques contre-vérités et manipulations :
 
– de Rugy commence par se référer à des “sources indépendantes” non précisées qui prétendraient que la situation économique en Crimée se serait aggravée “du fait de la rupture des liens avec l’Ukraine”. On se demande quand même si de Rugy y croit lui même ! Qu’il propose donc aux Criméens de revenir à des paiements de leurs pensions et allocations en Grivna (monnaie ukrainienne) plutôt qu’en roubles ! La situation économique de l’Ukraine est catastrophique et tout le monde, y compris de Rugy, sans doute, le sait fort bien. Alors pourquoi dire de telles absurdités.
 
– Il en vient ensuite à la fable des Tatars de Crimée qui seraient oppressés. Les tatares représentent environ 12% de la population de Crimée. Au moment du référendum de réunification avec la Russie, une moitié déjà était favorable à la Russie, selon des sondages russes et occidentaux. Ce nombre s’est accru, selon un récent sondage occidental qui a beaucoup déçu ses promoteurs, puisque la population confirme dans son écrasante majorité les résultats du referendum de 2014. Les Tatares se sont vus attribuer une série de privilèges par les autorités russes  et de nombreux conflits, dus à des questions foncières ont été réglés. De plus, les tatares sont comme les autres Criméens, y compris ukrainiens, heureux d’être à l’abri du bazar généralisé de l’Ukraine de Kiev et de la guerre civile qui n’aurait pas manqué de les concerner sous domination kievienne.
 
– Il invoque ensuite le “memorandum de Budapest”, avec une formule assez originale sur le pseudo “retour en Russie des armes nucléaires déployées sur le territoire ukrainien”. Ici la contre-vérité le dispute à la russophobie : sur le memorandum de Budapest cf. notre rubrique révisionnisme sur “qui a annexé la Crimée ?”. Rappelons que le memorandum en question, non ratifié par aucun des signataires, prévoyait non pas un “retour du nucléaire” mais une dénucléarisation de l’Ukraine. Or à partir du moment où elle voulait entrer dans l’OTAN et que cette organisation a émis le principe à son sommet de Bucarest d’une future adhésion de l’Ukraine, le memorandum était violé et l’Ukraine devenait territoire nucléaire. Difficile dons de s’y référer si l’on est un minimum de bonne foi.
 
– Quant au “retour du nucléaire en Russie” c’est simplement risible, s’il n’y avait autant de haine anti-russe dans cette formule. Le nucléaire était celui de l’Union soviétique et le nucléaire était géré (y compris par un grand nombre d’Ukrainiens au bureau politique du PCUS) et disposé en fonction de la défense du territoire soviétique dans son ensemble. La Russie n’avait aucune installation à “faire revenir” et certaines armes étaient produites en Ukraine…. La Russie a juste été déclarée et reconnue “héritière de l’Union soviétique”, y compris de son endettement.
Ignorance ou russophobie maladive chez ce haut responsable français ? En tout cas les francophones et les étudiants en français de Crimée, ça sera à nous de les garder sans trop leur montrer ces manifestations d’hostilité de la part de gens dont ils veulent étudier la langue malgré les difficultés.
 

ICI lettre de Rugy………………..;;

 

anderugy

 

 

Ajoutons cette réaction à la lettre de M. de Rugy d’un destinataire de la lettre supplique de M. Savaili et lecteur de stop russophobie
 
La lettre de François de Rugy n’est dictée que par la haine de la Russie qui semble être la motivation principale de la politique
occidentale.
 
Quand on ne boycotte pas l’information, on la propage en fonction de présupposés idéologiques qui
falsifient la réalité.
 
A ce titre la réponse de François de Rugy à M. Savaili rappelle les oukazes  de l’époque soviétique.
La Russie est mise sur le banc des accusés, quoi qu’il arrive et en dépit des incohérences d’un procès à charge mené
pour le bien de la cause, comme au beau temps du stalinisme triomphant.
 
Il suffirait de comparer la situation de la Crimée aujourd’hui avec celle qui a été la sienne lorsqu’elle dépendait de l’Ukraine et
 le sort réservé à la minorité tartare avant et après le rattachement à la Russie.
Mais on substitue à des données objectives et vérifiables des opinions forgées de toutes pièces et qui ne visent qu’à stigmatiser
la Russie, désignée par les Etats-Unis  comme l’ennemi du genre humain.
 
On reçoit en France des  migrants parmi lesquels des terroristes sont infiltrés dans le seul but de massacrer
notre population, comme cela s’est produit au Bataclan et ailleurs.
On trouve cela normal, car il faut surtout éviter des amalgames qui risquent de blesser la communauté musulmane.
Notre pays est ouvert à tous les criminels de la terre mais on en refuse l’accès aux enfants russes qui souhaitent apprendre notre langue,
parce qu’ils ont eu le seul malheur de naître russes et
non saoudiens, syriens,  libyens ou ukrainiens.
Comme jadis en Allemagne et dans les pays occupés, des enfants avaient le malheur de naître juifs.
 
On continue à encourager en Syrie des organisations terroristes dont Laurent Fabius a dit ” qu’elles faisaient du bon boulot”. .
On a pu voir une vidéo où les membres de l’opposition ” modérée” à Bachar El Assad décapitaient en riant  un enfant palestinien.
Les djihadistes violent, torturent, tuent  les Chrétiens d’Orient, mais quand le patriarche maronite a demandé à Laurent Fabius d’intervenir, celui-ci
lui a répondu qu’il n’en ferait rien parce que les Chrétiens d’Orient ” soutenaient Bachar”.
 
La lettre de Monsieur de Rugy sur la situation en Crimée et en Ukraine est du même acabit.
Il fait semblant d’ignorer que la France continue à protéger à Kiev un régime corrompu et criminel,  qui  terrorise son peuple et  refuse d’appliquer les accords de Minsk.
Mais on sanctionne la Russie au nom d’une responsabilité qui ne lui incombe nullement.
 
C’est  peine perdue de disserter sur la probité et l’honneur des dirigeants  occidentaux trop lâches et opportunistes pour honorer leur propre signature, comme
cela a été le cas des accords établis  avec le président Ianoukovitch et l’opposition parlementaire ukrainienne par les ministres des affaires étrangères de France, de Pologne et d’Allemagne pour préserver une paix civile, aussitôt violée par les émeutiers de Maïdan.
On sait à présent que ” la centurie céleste” et les Berkoutes ont été assassinés par des snipers géorgiens.
L’ancien premier ministre ukrainien, Iatseniouk a confirmé les témoignages des mercenaires, auteurs de ces crimes.
 
Mais monsieur François de Rugy est trop occupé à lire ” les nombreux rapports indépendants” sur la “situation désastreuse” de la Crimée
pour prendre connaissance d’une vérité qui n’est pas bonne à dire.
 

” Truth is dead”, titrait le Times,  ” la vérité est morte”, et ce n’est pas internet qui la tue, mais plutôt  la grande information financée par nos oligarques  et les discours officiels destinés
à donner le change et à inverser les rôles. .

 

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