Covid 19: un médicament distribué en Russie
« Médicament contre la Covid-19 en vente en pharmacie !»
Voici un article d’un des membres de notre association. Intéressant pour souligner la différence d’approche entre la Russie et les Occidentaux. Stoprussophobie ne peut évidemment garantir que ce médicament est la panacée et ne veut en aucun cas faire naître des espoirs. Ce genre de choses doit être vérifié auprès de sources médicales fiables et pas trop idéologiques. A l’expérience aussi, on sait que les producteurs de médicaments savent soigner leur com. Et leur pub, qu’ils soient russes, français ou autres.
Marc Barnovi, 21/09/2020
Spécialiste des relations internationales et de la région Russie-Eurasie
Traducteur littéraire du russe au français
Membre de StopRussophobie
Il semble que la Russie ait trouvé un antidote efficace sous forme de médicament contre le Coronavirus et la maladie Covid-19. Comme l’informe l’agence étatique russe de communication RIA Novosti, il s’agit de l’Areplivir constitué sur la base du Ravipiravir, médicament fabriqué par la compagnie pharmaceutique privée « Promomed » à Moscou (directeur : Andreï Mladentsev).
Le Ministère russe de la santé à donné l’autorisation de vendre ce médicament en pharmacie sur ordonnance (d’un médecin généraliste) le 17/09/2020. Il faut savoir que ce médicament est utilisé en hôpitaux et cliniques depuis juillet 2020.
J’ai pris connaissance, comme d’ailleurs le public russe dans sa majorité, de cette possible belle affaire en regardant l’émission télévisée « 60 Minutes » du 18/09/2020 diffusée sur la chaîne « Rossija 1 » (https://russia.tv). Comme son nom l’indique, l’émission dure à peu près une heure et fait intervenir différentes personnes et personnalités sur le plateau qu’animent Evguéni Popov et Olga Skabeïeva.
L’extrait concerné de l’émission sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=E4yuZPcgIUU
Ci-après, je retranscris les propos des deux intéressés, à savoir Evguéni Popov (E) et Piotr Biély (P) biochimiste directeur de la compagnie « Promomed ».
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E: « Encore en mars, nous achetions tout éberlués du papier toilette à n’en plus finir, du sarrasin, on courait désespérément à la recherche de masques et voilà que l’on apprend que d’un jour à l’autre, il va y avoir dans les pharmacies un médicament contre le coronavirus. Il s’appelle l’Areplivir. Aucune personne guérie avec ce médicament n’a du être placée sous respirateur artificiel. Lors des expérimentations et de son utilisation, aucune personne atteinte du coronavirus n’est morte du Covid.
Dieu merci ! Nous allons sortir de cette situation. Je veux vraiment bien croire qu’on va bientôt oublier le masque.
Parlons maintenant avec la personne grâce à laquelle cela a été rendu possible. Il s’agit de Piotr Biély avec nous en direct, biochimiste connu dans le monde entier, représentant du Conseil de direction de la compagnie pharmaceutique « Promomed » de Moscou. Nous avons ici un exemple d’un coprojet privé/publique réussi. C’est important de le souligner.
P: Evguéni, c’est une révolution. On peut même dire cela différemment. Tant que ce médicament n’existait pas, les gens mouraient du coronavirus. Je parle en tant que médecin et j’affirme que maintenant que nous avons ce médicament, les gens vont cesser de mourir (du coronavirus). C’est une révolution.
L’efficacité du médicament, l’efficacité de l’Areplivir, s’approche des 100%. Pendant les essais cliniques, nous n’avons connu aucun cas où le diagnostic du client s’est aggravé, c’est à dire qu’une personne au stade moyen de l’évolution de la maladie n’est jamais passée à un stade plus grave de la maladie. C’est un médicament qui a une action antivirale directe à l’efficacité quasi-absolue.
E: Combien de personnes ont déjà guéri du virus à l’aide de l’Areplivir ?
P: Au regard de la quantité de doses déjà délivrées dans les cliniques et les hôpitaux, il s’agit de dizaines de milliers de personnes. Ce sont des milliers de vies sauvées. Nous voyons, pas seulement lors des recherches cliniques, mais surtout pendant l’observation thérapeutique, que même les gens se trouvant dans un état grave, même les personnes en réanimation, recouvrent la santé après avoir pris le médicament. Chez la plupart des malades, chez plus de 80% des malades, le revirement de l’état de santé survient au cours des 24 heures après administration. Cela s’explique facilement.
Pourquoi le médicament s’appelle-t-il l’Areplivir ? Parce qu’il bloque la réplication du virus. Si le virus ne se réplique pas, il meurt alors dans les 10 heures qui suivent. Dès que nous donnons à prendre une dose conséquente du médicament, le virus cesse de proliférer le premier jour, sa quantité s’écroule dans les premières 48 heures. Il faudra ensuite encore quelques jours pour une guérison complète.
Pourquoi pouvons-nous parler de révolution depuis hier ? Lorsque le Ministère de la Santé a donné l’autorisation de vente du médicament en pharmacie sur ordonnance du médecin généraliste, il y a eu alors révolution dans la mesure où jusqu’à présent, la juridiction n’autorisait que temporairement cette vente. Le médicament ne pouvait être utilisé qu’en cliniques ou seulement dans les hôpitaux, mais il fallait justement faire en sorte que les gens ne soient plus amenés à se faire hospitaliser. Le médicament doit guérir la maladie les premiers jours, sans attendre que la maladie s’aggrave et nécessite l’hospitalisation.
Voilà, depuis avant-hier, c’est possible. Toute personne munie d’une ordonnance pourra dorénavant se rendre en pharmacie et acheter le médicament efficace quasiment à 100%.
E: Dites-nous, s’il vous plaît, maintenant, il faut attendre le vaccin ou bien il n’est plus nécessaire de se faire vacciner. Je m’apprêtais par exemple aujourd’hui à me faire vacciner. Il suffit peut-être, en fait, de prendre le médicament pour guérir. De quoi il en ressort ?
P: Si vous avez la possibilité, faites-vous vacciner mais le vaccin et le médicament sont deux groupes thérapeutiques distincts qu’a dans les mains le médecin. On a besoin d’un vaccin pour empêcher qu’une grande quantité de personnes ne tombe malade. Si on prend en exemple la grippe, c’est également un virus à ARN qui peut être guéri de différentes manières. Il existe un vaccin, certaines personnes se font vacciner mais il n’en reste pas moins qu’une grande quantité de personnes tombent malades et beaucoup de personnes meurent de l’infection de la grippe. C’est pareil avec le coronavirus. Il faut se faire vacciner.
Mais si la personne est déjà malade, le médecin doit avoir un moyen très efficace pour la guérir. L’Areplivir et d’autres médicaments sont justement ce moyen pour agir directement sur le virus, qui a très rapidement des effets et qui, en un temps très court, éradique le virus, l’élimine totalement de l’organisme.
E: On vous attaque déjà, vous et votre médicament, comme le vaccin (Sputnik V), dans les médias étrangers comme dans les médias, ici, en Russie. Si vous n’êtes pas contre, on va écouter un extrait de l’information qui provient du média Meduza (https://meduza.io, média russophone émettant de l’étranger et plutôt favorable à l’OTAN, souvent sensationnaliste) et vous faites ensuite votre commentaire :
« En Russie, jusqu’aujourd’hui, personne ne sait comment guérir le plus efficacement les patients. Au moment du pic de l’épidémie, personne ne connaissait de médicament qui manquait tant alors et on ne pouvait lutter contre le coronavirus. Ce médicament n’est toujours pas apparu à ce jour. Le médecin chef d’un des plus importants hôpitaux étatiques de la capitale, le no 52, Mariana Lyssenko, affirme que « les médecins ont appris à lutter contre les complications amenées par le virus mais, pour le moment, ils ne peuvent pas tuer le virus alors qu’une immunité collective ne s’est pas encore formée. Seul le vaccin va pouvoir aider, – dit-elle. – Cependant, un large accès au vaccin ne va être possible, dans le meilleur des cas, en février 2021. Sans vaccin, les médecins soignent avec ce qu’ils ont ». »
Etc, etc, et caetera… Tout cela indique que votre médicament générique n’est que du vent. Quand on lit ce genre d’articles, on en arrive à ce genre de conclusion. Que pouvez-vous répondre à cela ?
P: Je peux simplement citer Boulgakov : « Ne lisez pas un journal douteux avant de dîner ». Nous devons en effet voir la situation telle qu’elle est en Russie, d’un regard sincère.
Grâce à l’action de l’Etat qui a été très rapide et très précise, on a eu la possibilité en Russie de faire des recherches cliniques et de faire enregistrer des médicaments destinés à en finir avec la pandémie. Il est ainsi apparu toute une variété de médicaments, pas seulement à action antivirale directe comme l’Areplivir, mais également des anticorps monoclonaux qui sauvent des gens arrivés en stade terminal de la maladie, le vaccin est en cours d’enregistrement.
Grâce à toutes ces choses qui ont été mises rapidement en place, grâce aux formidables actions très efficaces du Ministère de la Santé, trois essais cliniques sont effectués dans le même temps avec trois groupes de recherches indépendants différents, une énorme couverture par les patients et une très grande quantité de cliniques disponibles pour se faire.
Ces trois essais cliniques ont confirmé la grande efficacité à raison de 90% pour chacun d’eux des médicaments élaborés sur la base du Favipiravir. L’Areplivir est un des premiers médicaments à avoir montré ici son efficacité. Tous les essais cliniques effectués en totalité montrent ces mêmes excellents résultats.
A l’heure actuelle, la Russie, avec ces trois essais cliniques menés jusqu ‘au bout, se retrouve à l’avant-garde mondiale du traitement de la maladie. Nous sommes le premier pays au monde à avoir prouvé cliniquement l’efficacité du médicament.
Il existe toute une série de recherches cliniques dans différents pays du monde. En Chine, ils ont également fait l’essai de ce type de médicament qui a le statut provisoire d’enregistrement. A peu près 20 laboratoires dans le monde font des recherches sur le sujet. En Russie, ce sont trois types de recherches cliniques qui ont été menées à bien. C’est un résultat époustouflant.
C’est aujourd’hui un fait que la Russie se soit retrouvée en tête du processus de guérison du coronavirus. C’est à partir de la Russie que l’arrêt de la propagation du virus dans le monde va démarrer.
E: Quand va-t-il être possible de se procurer le médicament en pharmacie, de Moscou à Vladivostok ? Et combien cela va coûter ?
P: Lundi 21 septembre, à 8H00 du matin.
E: Combien cela va coûter ?
P: C’est une très bonne question. Créer un médicament nouveau nécessite beaucoup d’investissements. Tout le monde a travaillé afin de rendre le prix du médicament optimal. Il y a le régulateur du Ministère de la Santé, les compagnies pharmaceutiques savent qu’il s’agit d’un « médicament social ».
On va se rendre compte de son efficacité qualité/prix avec une étude « d’économie pharmaceutique ». 1 jour de soin pour traiter un malade du coronavirus à l’hôpital revient pour le budget de 70 à 200 000 roubles, selon la ville et la gravité du sujet (cours du rouble le 20/20/2019 : 1 Euro = 89,7 Roubles russes). Cela concerne 1 jour de soin, sachant qu’un malade du coronavirus est hospitalisé au moins 10 jours.
Dorénavant, on peut résoudre le problème en achetant un petit paquet qui coûte un peu plus de 10 000 Roubles.
E: Le médicament utilisé dans les hôpitaux et les cliniques est fourni gratuitement ?
P: Bien sûr ! Tout médicament nouveau génère un coût. Dans notre cas, imaginez quelles ont été les dépenses, quelle sera l’économie faite sur tout le système de santé du pays lorsque les malades pourront se soigner à domicile pour une somme pas si importante que ça, et ne devront plus se rendre à l’hôpital.
Pour l’Etat, il s’agit de sommes faramineuses, garder des malades dont l’état s’est aggravé à cause de l’ absence de médicament est très onéreux.. C’est l’histoire d’une révolution. On peut comparer cela aux nouveaux médicaments contre le cancer. Chaque ampoule coûte quelques milliers de Dollars, ça n’étonne personne, n’est-ce pas ? Et là, nous avons un médicament innovant qui coûte une somme minimale et qui assure une énorme économie au système de santé, qui est de grande utilité thérapeutique pour tous les patients car il permet de guérir les premiers jours et évite les graves conséquences de la maladie. Même du point de vue de la politique marketing de prix, le prix est minimal. C’est une percée. »
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L’agence de service public russe d’information RIA Novosti indique le prix de vente conseillé en pharmacie (en Russie bien évidemment) de l’Areplivir : 12 300 Roubles le paquet, soit l’équivalent de 135 Euros… pour guérir et vivre débarrassé du virus. Elle indique également le nom d’un autre générique russe contre le Coronavirus également enregistré auprès du Ministère de la Santé de la Fédération de Russie : le « Coronavir » de la compagnie « R-Pharma », également développé sur la base du Ravipiravir.
Jusqu’au 20 septembre, nos médias restaient silencieux sur ce nouveau médicament. En attendant, certainement, de voir ensuite se multiplier des articles et autres communications contre celui-ci, donc contre cette solution, qui n’est pas la nôtre, ici, en France, en Occident. Dommage pour nos Sanofi et autres de la BigPharma.
Aujourd’hui, un ou des médicaments russes (sans parler du vaccin en cours d’enregistrement, le « Spoutnik 5 ») sont prêts pour arrêter une pandémie mondiale, pour transformer un cataclysme planétaire annoncé en une grippe d’un certain type, pour mettre fin à un fléau grâce auquel le citoyen Lamda se couvre la face sans broncher par peur du virus.
Je vois déjà d’ici la tête de nos Bill Gates et autres Soros névrosés autant que maniaques qui peuvent finalement dire que ce n’est pas si grave, qu’il suffit de créer d’autres virus ou d’en ressortir quelques autres de l’armoire pour anéantir une partie de l’humanité.
Plus important maintenant, j’avais fais publier un article très intéressant le 18/03/2020 (cf. https://reseauinternational.net/qui-a-cree-le-coronavirus-cf-arme-biologique-americaine-de-2015/) qui reprenait une chaîne YouTube où il était expliqué comment il était possible de comprendre logiquement l’arrivée de ce virus sur la planète et son déploiement. « Mais à quoi bon connaître l’origine du virus lorsqu’il faut sauver les vies ! », s’exclamaient, alors paniqués, nos concitoyens. Depuis lors, quelques essais de nos grands chercheurs ont donné certaines versions sans succès. Il semble préférable, en démocratie, de les faire taire sur le sujet. Dorénavant, il est possible de stopper l’hystérie occidentale, on a le médicament !
Marc Barnovi