Harcelé par des russophobes, un restaurant russe à Paris a dû fermer

  • stoprussophobie redaction
  • vendredi novembre 3, 2017
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Harcelé par des russophobes, un restaurant russe à Paris a dû fermer

 

Harcelée, La Table russe au quartier latin a dû fermer

 
Les événements remontent à 2014 et 2015. A l’époque stoprussophobie n’existait pas. Mais les faits ont eu lieu et sont une des justifications de la création de stoprussophobie.info

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Beaucoup de Parisiens et de visiteurs de la capitale connaissaient le restaurant La table russe, situé au 1 de la rue de l’école Polytechnique dans le 5ème arrondissement.

Le restaurant était tout en haut de la rue de la Montagne Sainte Geneviève, là où se trouve la librairie des éditions Ymca-press qui en son temps avait publié l’archipel du Goulag de Soljenitsyne. Ce dernier a aussi un centre-musée près de la librairie. A quand les attaques contre eux ?

Donc en 2014, sous l’effet de la propagande délirante de nos médias contre la Russie, à propos des événements d’Ukraine, des injures, des incidents sont provoqués systématiquement par des partisans des nationalistes ukrainiens de Kiev et de l’ouest du pays ou simplement des bobos répandus dans le quartier soucieux d’être dans l’air du temps sans risque. Ils s’en prennent aux patrons du restaurant qui propose une bonne cuisine familiale et pas trop chère pour une fois… en leur reprochant « la politique de Poutine ». C’est absurde et évidemment intolérable. Et ça n’aurait du reste pas été toléré s’il s’était agi d’un restaurant d’une autre nationalité ou communauté auquel on reprocherait la politique suivie par le pays d’origine ou de « rattachement ». Mais on en vient aux voies de fait : la voiture professionnelle est détériorée. Les serrures du restaurant abîmées. Un site internet cité ici parle de l’affaire en 2014. Le commissariat du 5ème auquel les propriétaires vont se plaindre dit qu’il ne peut rien faire… Le chiffre d’affaire du restaurant s’effondre. Les touristes nombreux dans ce quartier prestigieux n’ont nulle envie de se retrouver dans une atmosphère de scandales. En 2015, les patrons jettent l’éponge et ferment boutique.
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Ironie de l’histoire : la patronne est ukrainienne !

La russophobie, c’est aussi l’importation chez nous des pratiques terroristes d’ailleurs. Nous ne devons pas le tolérer : Paris n’est pas Kiiv.
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