Le soutien de l’OTAN aux terroristes en Syrie est maintenant clair

  • stoprussophobie redaction
  • mercredi mars 4, 2020
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Le soutien de l’OTAN aux terroristes en Syrie est maintenant clair

 

Ambigüités et danger de l’immixtion de l’OTAN dans le conflit syrien aux cotés des djihadistes

Voici une traduction française de l’article en anglais.

Nous sommes contraints d’en parler car la propagande médiatique chez nous sur la situation à Idlib déforme totalement les faits en faisant un “story telling” délirant sur la situation humanitaire (quel dommage qu’ils n’en aient pas parlé autant à propos du Yemen ou d’autres régions de Syrie attaquées par les islamistes) oubliant totalement de mentionner le dernier bastion islamiste appuyé par les armées turques et les armé par l’OTAN…

Une vidéo est ajoutée en fin d’article.

https://www.strategic-culture.org/news/2020/02/28/nato-from-covert-sponsor-to-artillery-for-terrorists-in-syria/ 

 

La Turquie, membre de l’OTAN, ne cache plus son immixtion directe aux cotés des groupes djihadistes dans la province syrienne d’Idlib. Les combats et les pertes coté turc, aux cotés des islamistes, et syrien en campagne de récupération de leur territoire dans l’enclave où ont été rassemblés les djihadistes d’autres régions. La Turquie, selon un accord avec la Russie devait contenir ces djihadistes. Elle n’y a pas réussi. Aujourd’hui, chef de file de l’alliance de l’OTAN, les États-Unis, laissent entendre que la Russie et la Syrie dialoguent avec les terroristes pour juguler la recrudescence du conflit.

 

Alors que la fin de partie en Syrie commence à sonner, les protagonistes et leurs alliés apparaissent en pleine lumière. La complicité secrète de l’OTAN avec les insurgés djihadistes qu’elle a parrainés pour le changement de régime est démasquée alors que l’armée syrienne et son allié russe s’approchent de la dernière bataille contre des groupes terroristes.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exclu cette semaine toute médiation avec Tahrir Hayat al Sham (HTS), le principal réseau terroriste qui combat encore à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie. Lavrov faisait référence aux commentaires formulés plus tôt par l’envoyé américain James Jeffrey, qui a suggéré que HTS n’était plus une organisation terroriste et pourrait donc être incluse dans les négociations de désescalade.

 

Le plus haut diplomate russe a déclaré que l’envoyé américain avait précédemment laissé tomber des allusions similaires à propos de la réhabilitation de HTS, anciennement connu sous le nom de Front Al Nusra, une ramification du cartel terroriste d’al-Qaïda, liée à l’État islamique (ou ISIS). Comme le souligne Lavrov, ces groupes caméléons sont des organisations terroristes internationalement proscrites. Ils ne sont pas exemptés de ciblage dans le cadre des accords de désescalade passés entre la Russie et la Turquie.

 

Il semble étonnant que les États-Unis – qui se déclarent en guerre contre le terrorisme – agissent de manière flagrante en tant que médiateur pour épargner à ces mêmes terroristes une défaite militaire définitive.

L’augmentation de la violence en Syrie au cours de ces derniers mois est le résultat des fanatiques djihadistes poursuivant leurs attaques contre les civils, aussi bien que contre les forces armées syriennes et leurs alliés russes, malgré plusieurs tentatives de désescalade. Les terroristes ont utilisé les zones qu’ils contrôlent dans les zones rurales qui environnent ‘Idlib et Alep pour lancer des tirs de roquettes sur les zones contrôlées par le gouvernement. En vertu de l’accord de désescalade de septembre 2018 entre la Russie et la Turquie, Ankara était obligé d’imposer un cessez-le-feu aux groupes djihadistes sur lesquels il est présumé avoir une influence. Mais la Turquie n’a pas respecté ses obligations.

 

Par conséquent, les forces gouvernementales syriennes et leur allié russe avaient le droit poursuivre les criminels.

Les protestations et l’ingérence directe de la Turquie contre l’offensive révèlent la connivence d’Ankara avec les groupes terroristes. Les menaces du président Erdogan de déployer des milliers de soldats supplémentaires dans le nord de la Syrie sont en fait un aveu de la Turquie qu’elle fournit un soutien militaire aux terroristes. Il donne un nouveau sens aux objectifs des postes d’observation militaires turcs le long de la frontière ; qui ont été détournés en postes de commandement et d’assistance.

 

La Syrie et la Russie ont précédemment accusé Ankara d’avoir secrètement fourni aux terroristes des armes et une logistique transfrontalière. Ce qui transparait dans la dernière phase du conflit, c’est la façon dont les forces de l’État turcs participent ouvertement avec des milices illégalement armées, comme si ces derniers étaient une division de l’armée turque. Compte tenu de l’adhésion de la Turquie à l’OTAN, l’implication ici devient alarmante : l’OTAN, devient un complice manifeste des terroristes qui font la guerre à la Syrie.

 

Cette collaboration s’est manifestée le 19 février, lorsque les positions de l’armée syrienne à Nayrab à Idlib ont été attaquées par des militants djihadistes, soupçonnés d’être des HTS. L’attaque a été soutenue par des tirs d’artillerie et de chars turcs. Des SU-24 russes ont été appelés pour repousser l’offensive terrestre. Deux soldats turcs ont été tués lors des combats.

 

Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a par la suite appelé les États-Unis à fournir des batteries de défense aérienne Patriot. Il n’est pas clair si les États-Unis prendront réellement cette mesure qui marquera une escalade dangereuse contre les forces syriennes soutenues par la Russie.

Les envoyés américains et de l’OTAN ont toutefois exprimé un soutien renouvelé à la Turquie dans un contexte de tensions croissantes avec la Syrie et la Russie.

On soupçonne depuis longtemps que les États-Unis et d’autres membres de l’OTAN ont armé les militants antigouvernementaux en Syrie depuis le début de la guerre en 2011, y compris des groupes terroristes connus, tels que HTS et ses innombrables incarnations.

 

Un récent rapport d’audit du Pentagone a révélé que des milliers d’armes américaines d’une valeur de plus de 700 millions de dollars avaient disparu de manière inexplicable de ses entrepôts militaires à travers le Moyen-Orient et en particulier dans des dépôts d’armes au Koweït et près de la frontière jordano-syrienne. Le fait que des djihadistes en Syrie soient armés de systèmes portables de missiles sol-air (MANPAD) de fabrication américaine et de roquettes anti-char TOW prouvent que le lien avec le Pentagone est évident.

 

Mais ce qui se dévoile, c’est l’apparition brutale de troupes de l’OTAN aux côtés de petits groupes terroristes sur le champ de bataille.

La suggestion de l’envoyé américain James Jeffrey selon laquelle la Syrie et la Russie devraient discuter un accord avec le terroriste HTS démontre encore l’allégeance entre Washington, ses alliés de l’OTAN et les djihadistes.

La Syrie, avec le plein soutien de la Russie, a promis de reprendre chaque pouce de son territoire aux insurgés soutenus par l’étranger qui ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour détruire cet État, commettant des atrocités épouvantables contre la nation.

Le droit international autorise le gouvernement syrien à mettre fin à la bataille afin d’écraser et d’éradiquer ses ennemis. Aucun autre État ne tolérerait rien de moins. Nous ne pouvons imaginer la réaction des États-Unis à l’égard d’insurgés sur son territoire, si la Russie appelait en quelque sorte Washington à négocier une trêve.

Acculés à Idlib, les puissances de l’OTAN se mobilisent pour sauver leurs agents terroristes, soit en leur donnant une couverture militaire, soit, comme Washington tente de le faire, en faisant preuve de bienveillance par les négociations de cessez-le-feu.

 

https://youtu.be/aGgyMSaNHmc 

https://www.strategic-culture.org/news/2020/02/28/nato-from-covert-sponsor-to-artillery-for-terrorists-in-syria/