Les “fake news” du Washington Post

  • stoprussophobie redaction
  • dimanche mars 5, 2017
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Les “fake news” du Washington Post

La désinformation sur la Russie par les grands journaux et leurs inspirateurs, exposée par un journaliste américain honnête 
 
  Nous avons déjà évoqué dans stoprussophobie, les mensonges et la désinformation concernant la soit-disant pénétration par des “hackers” russes du circuit électrique du Vermont. Nous avions aussi parlé de toute la fausseté et des incohérences des affirmations sur l’influence supposée de ces mêmes hackers, non identifiés mais “incontestablement russes et proches du Kremlin de l’infâme Poutine”, dans l’élection de Donald Trump, sans qu’on sache trop comment. 
 
   Malheureusement, toutes ses pseudo-informations venant de services secrets américains ou de lobbies néo-conservateurs anti-russes sont reprises chez nous par notre presse et jamais démenties, lorsqu’aux Etats-unis, leur caractère mensonger est révélé.
 
    Il en est ainsi  de la campagne de presse sur la pseudo diffusion de “fake news” par des Russes ou des médias russes. Sont ciblés en priorité l’agence Sputnik et la télévision RT qui ont certes le mérite d’exister dans la sphère médiatique mais qui sont loin de faire le poids, face aux machines de guerre de l’information comme CNN, NBC, BBC, Deutsche Welle voire France 24b sans parler des rands journaux et sites “pure (pas très purs) players… Pourtant ces accusations contre la presse russe et leurs soit-disant fake news font partie des mensonges démentis aux Etats-unis.
 
    Sur la façon dont ces fausses nouvelles accusant les Russes à tort sont répandues et démenties (ou non démenties), un journaliste honnête américain Glenn Greenwald, qui est un véritable journaliste d’investigation, contrairement à ceux qui prétendent l’être mais ne font que reprendre des “fuites” propagées par des officines (cf. Panama papers), fait le point sur le site Intercept dont il est un des fondateurs. L’article est traduit et repris par Les Crise d’Olivier Berruyer (merci à lui et voyez le SVP car il a besoin d’aide en ce moment). 
 
    Ces “nouvelles” sont reprises chez nous mais  sans démentis ni nuances, ni tentatives d’équilibrer un tant-soit peu les affirmations fausses. Elles sont propagées selon le principe Goebbelsien du “mentez, mentez, mentez, ça deviendra vrai” et créent un climat de haine russophobe. La presse mainstream américaine coupable de ces intoxications a parfois apporté elle au moins des démentis discrets. Quelquefois non, relève Greenwald, car les auteurs se sont contentés d’enlever leurs mensonges des réseaux sociaux, sans même les démentir ni s’excuser auprès de leurs lecteurs ou auditeurs.
 
   Le tout fonctionne en fait, selon le schéma classique des “armes de destruction massive” prêtées à Saddam Hussein : on intoxique un media, de préférence important comme ce fut le cas du Wall Street Journal. Puis on répète à l’envi, à la Goebbels, en sourçant la publication qu’on est parvenu à intoxiquer ou qui s’est prêtée au jeu. Actuellement, c’est souvent le Washington Post qui joue ce rôle avec le New York Times et CNN. Parfois, malheureusement le Guardian anglais se laisse avoir aussi. Chez nous, il est même inutile de faire des efforts d’intoxication : les publications s’y précipitent d’elles même par russophobie irraisonnée. 
 
     Avez vous vu en France dans le mainstream des démentis sur les bêtises écrites sur les hackers russes présumés dans la campagne électorale américaine ou sur le réseau électrique du Vermont ? Même pas ! Au contraire, on est en train de nous en inventer sur de soit-disant interférences dans la campagne française et notamment sur un site de Macron ! Comment ? Pourquoi ? Avec quels moyens pourront-ils soudoyer des électeurs français ? On ne sait. Mais la préparation psychologique à la haine du russe est là.
 
    Il faut vraiment arrêter ces torrents de haine et cette distorsion de la presse. Aux Etats-unis des journalistes professionnels comme Glenn Greenwald y contribuent. Don’t worry : il est de gauche, anti-trump, en faveur des mariages homosexuels et tout et tout … Stoprussophobie voudrait contribuer à éviter les dérives chez nous en France. C’est plus dur ! 
 
La parole est à The intercept, traduit par les Crises : 
 
The intercept Glenn Greenwald 

https://theintercept.com/2017/01/04/washpost-is-richly-rewarded-for-false-news-about-russia-threat-while-public-is-deceived/

 
 
 
Quelques articles “inspirés” contre les médias russes…
 
 
Où il s’avère que ce sont les Russes qui mènent la guerre de l’information ! L’inversions des rôles est une des méthodes systématiques de la guerre de l’information que nous subissons nous dans nos gazettes et médias, y compris ceux du service public que nous payons…. 
 
Télérama du 16/02 sur la “nébuleuse RT”, où seule l’une des professionnelles de la russophobie est interviewée pour “expliquer” les choses !!! En souhaitant ouvertement les atteintes à la liberté de l’information, comme la plupart des autres publications qui le font encore moins prudemment que Télérama.