Les Occidentaux refusent à l’OAIC une enquête sur les gaz à Khan Cheykhoun

  • stoprussophobie redaction
  • samedi avril 22, 2017
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Les Occidentaux refusent à l’OAIC une enquête sur  les gaz à Khan Cheykhoun
© Sputnik/ Sergey Kuznecov

L’OIAC (contrôle des armes chimiques) refuse d’aller enquêter à Khan Cheikhoun 

 
Tandis que nos gazettes et nos politiques au plus haut niveau cherchent à nous faire croire que les Russes refuseraient qu’une enquête soit menée sur les intoxications aux gaz de combat du 4 avril dernier à Khan Cheykhoun, près d’Idlib en Syrie occupée par les islamistes, les Occidentaux dirigeant l’OIAC bloquent en fait un projetrusso-iranien d’enquête sur place. 
Jusqu’à présent toutes les accusations contre le gouvernement de Damas et les pseudos “preuves” qu’avancent les anglo-saxons et malheureusement nos suiveurs, sont fondées sur des témoignages pour le moins douteux véhiculés par des sources aussi peu fiables que les “casques blancs” proches de Al Qaïda ou l’observatoire des droits de l’Homme pseudo surien mais en fait basé à Londres et proche des frères musulmans. 
Personne n’a fait de prélèvements des gaz sur place ni examiné des gens intoxiqués sur place (et non en Turquie très engagée en la matière). Il est pour le moins étrange et en tout cas à géométrie variable, de reprocher son veto à l’ONU à la Russie en l’accusant de refuser une enquête alors que c’est la Russie justement qui exige une enquête à laquelle ne s’oppose pas Damas et que l’Iran soutient aussi.
 On  peut ajouter aussi que nos médias ont oublié de donner la place qu’il fallait aux attaques chimiques contre des les troupes de la coalition en Irak par les Islamistes. Et que les larmes versées, à juste titre, pour les enfants intoxiqués à Khan Cheykhoun ont malheureusement été beaucoup plus discrètes pour les plus de 130 réfugiés chiites massacrés par les islamistes au moment de leur évacuation dans la même région d’Idlib. Il y avait pourtant autant voire plus d’enfants. Mais là pas de casques blancs comme par hasard. 
 
Selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ce rejet témoigne de «la défaillance totale» de la position des pays occidentaux. 
L’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques a rejeté jeudi lors d’un vote la proposition de Moscou et Téhéran visant à mettre en place une nouvelle équipe chargée d’enquêter sur l’attaque chimique présumée perpétrée en Syrie début avril. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, « Hier, notre proposition conjointe adressée aux experts de l’OIAC appelant à visiter les lieux de l’incident présumé avec l’utilisation d’armes chimiques en Syrie a été bloquée sans explication par les délégations occidentales. Nos collègues occidentaux ont ainsi fourni preuve de la défaillance totale de leurs positions, car de fait ils interdisent à l’OIAC d’envoyer ses inspecteurs sur le lieu de l’incident et dans l’aérodrome d’où auraient décollé des avions syriens chargés de bombes chimiques », a déclaré Sergueï Lavrov.

« Je pense que c’est une situation très grave, car il est désormais évident qu’on a recours à de fausses informations concernant l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien, afin de contourner la mise en œuvre de la résolution 2254, qui prévoit un règlement politique avec la participation de toutes les parties syriennes, et de se rabattre de nouveau à l’idée de changement du régime, si longtemps prônée », a précisé le chef de la diplomatie russe.

Selon le président syrien, Bachar al Assad: aucune attaque chimique à Khan Cheikhoun, c’est une provocation. Là aussi c’est un démenti qui vaut ce qu’il vaut mais en tout cas autant que les affirmations anglo-saxones. 

Washington avait tiré ses missiles sans attendre les résultats de l’enquête. (cf. notre article sur stop russophobie).
En l’absence d’une enquête de l’OIAC, l’origine de l’intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc non prouvée et permet toutes les justifications.

Nous n’avons pas à en être dupes ni à jouer ce jeu immoral car à double standards et dangereux.