MH17 : Nouvelle salve d’accusations infondées contre la Russie
MH17 abattu en 2014 : accusations anti-russes 4 ans après, au moment du voyage de Macron
Il aura donc fallu près de 4 ans à la commission d’enquête sur le drame de l’avion malaisien abattu au-dessus de la région Est de l’Ukraine, en guerre, pour conclure à une “culpabilité” russe. Avec annonce abondamment répercutée par la presse, juste au moment du début du voyage du président Emmanuel Macron à Saint-Petersbourg.
La mise en cause de la Russie est peu surprenante, compte tenu de la démarche biaisée dès le début de ses membres, parmi lesquels la Russie n’a pas été admise (alors que l’Ukraine y est !!), et son refus systèmatique de tenir compte des informations fournies par la partie russe. De plus, elle a fait preuve de peu de diligence à enquêter réellement et à poser des questions indispensables, comme par exemple pourquoi les USA refusent de fournir les photos sattelites prises par leur appareil qui se trouvait juste au-dessus des lieux du drame qui a couté la vie à 295 personnes.
En revanche, ce qui surprend, c’est le timing de l’annonce et l’orchestration, y compris chez nous en France : le voyage de M. Macron ne plait pas à tout le monde et certains de ces contrariés sont des puissants qui peuvent jouer de la presse, habituellement plutôt complaisante pour Emmanuel Macron. L’intention était sans doute de discréditer par avance les déclarations, voire les négociations, que pourrait faire ou mener le président français en Russie. Du reste, les compte-rendus du voyage ont été pour le moins timides dans la presse française, voire inexistants.
Pour en revenir à l’affaire du Boeing malaisien abattu en juillet 2014 au-dessus de l’Ukraine, au-dessus d’une zone de guerre où se déroulaient des combats. La crédibilité de la “commission d’enquête” serait beaucoup plus grande si elle répondait à plusieurs questions. En voici quelques unes :
– Pourquoi avoir mis quatre ans à dégager des conclusions basées sur des affirmations de réseaux sociaux britanniques et américains, totalement orientés contre la Russie. Les faits avancés par certains de ces réseaux, sous des airs d’enquête ultra-fouillée et des accumulations de détails pour faire compétent, ne démontrent en fait pas grand chose et ne répondent pas aux questions essentielles, se contentant d’affirmations contre la Russie, aucune autre hypothèse n’ayant été envisagée.
– Sur les délais, il suffit de se rappeler de la catastrophe de l’avion de la German Wings qui s’est écrasé dans les Alpes françaises, peu après le Boeing dans le Donbass. Les boîtes noires étaient dans un état épouvantable. Contrairement à celles du Boeing malaisien qui ont été montrées à la télévision. Eh bien, un mois après la catastrophe des German Wings, on disposait de tous les résultats. Plus de quatre ans après le drame du MH17, on ne sait toujours pas !
– Sur le missile qui aurait abattu l’avion : ce serait donc un missile Bouk, qui est un système ancien fabriqué du temps soviétique, dont disposent les Russes et les Ukrainiens. Il n’est pas très simple et il faut des systèmes de radars et de calculs, dont par exemple les rebelles du Donbass, qui ont aussi été accusés par la propagande occidentale, ne peuvent disposer. Le missile montré lors de la conférence de presse, organisée juste avant la visite Macron, présenté comme un morceau de moteur du missile qui aurait frappé l’avion, date de 1986. Si cela est vrai (car on peut aussi douter de celà), la commission aurait bien involontairement accusé l’Ukraine. Car elle seule garde les misssiles de cette date. Les Russes les déclassent car ils présentent un risque d’instabilité. Les Russes indiquent de plus que le modèle de bouk qui a abattu l’avion n’est plus en service chez eux depuis trente ans.
– Toujours sur ces missiles, une batterie de Bouks ukrainienne, se trouvait non loin de la ligne de démarcation avec les autorités auto-proclamées du Donbass. Elle a été notée par les satellites mais a disparu ensuite. Pourquoi ? L’armée ukrainienne craignait une intervention de l’aviation russe !
– Une reconstitution a été faite par les enquêteurs occidentaux – qui ont encore une fois exclu les Russes – mais ils ont utilisé des moyens électroniques et n’ont envisagé qu’une seule hypothèse. Cette dernière, selon les deux reconstitutions faites sur la carcasse récupérée par le fabricant de bouks, la firme Almaz-Antey, est fausse car les impacts de l’explosion du missile selon la reconstitution ukraino-hollandaise ne correspondent pas aux impacts réels (cf l’article de stoprussophobie à l’époque)! Les enquêteurs ont été invités aux reconstitutions faites par Almaz Antey. Ils ne s’y sont pas rendus. Pourquoi les données radio enregistrées à Rostov sur le Don, impossible à falsifier selon les techniciens, et prouvant que les rebelles du Donbass ne pouvaient avoir tiré le missile.
– Pourquoi les données fournies dès le lendemain de la catastrophe par les Russes n’ont elles pas été exploitées ? Ou beaucoup plus tard. Des données satellites, radio et radars ont été ignorées pendant un mois sous pretexte de difficultés à les déchiffrer ! Pourquoi, les aiguilleurs du ciel de Dniepropetrovsk (Ukraine kievienne) ont ils dévié le trajet du Boeing MH17 ? En règle générale, pourquoi n’ont-ils pas interdit le survol d’une zone de guerre ? Pourquoi certains des aiguilleurs du ciel présents à Kiev et Dniepropetrovsk n’ont -ils pas été entendus ? Où sont-ils passés pour certains ? Pourquoi en revanche, les témoignages des habitants de la zone de chute de l’avion et de l’explosion ne sont pas retenus ? Il y a encore plusieurs questions sans réponse.
– La principale : pourquoi les Etats-unis refusent-ils de fournir les photos prises par leur sattelite qui se trouvait juste au-dessus de la zone concernée ? Cela mettrait un terme à tous les doutes et permettrait aux familles de faire leur deuil. Et bien sûr celà pourrait permettre de punir enfin les coupables.
Il y a enfin la question toute simple à la Hercule Poirot : à qui profite le crime ? Certainement pas à la Russie. Et on ne voit vraiment pas pourquoi les Russes auraient voulu abattre un avion civil malaisien !
Cette affaire montre à quel point nous sommes en zone de danger lorsque les objectifs géopolitiques et la haine empêchent toute démarche professionnelle et dépassionnée, même dans le cas d’un drame comme celui de la mort de 295 personnes.
Oui, la russophobie tue et peut tuer encore.
MH17: la Malaisie ne trouve pas de «preuves convaincantes» de l’implication de la Russie
Aucune preuve convaincante ne vient confirmer la responsabilité de la Russie dans le crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, abattu en 2014 au-dessus de l’Ukraine, a déclaré mercredi le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke.
Dans une interview accordée à la Channel NewsAsia, le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke, a déclaré que les preuves recueillies par l’équipe internationale d’enquêteurs ne confirment pas l’implication de la Russie dans le crash du vol MH17 en 2014.
«Parmi les preuves fournies par le JIT (groupe d’enquête conjoint — Joint Investigation Team, ndlr], il n’y en a aucune de convaincante qui désigne la Russie [comme responsable, ndlr]», a-t-il indiqué.
MH17: Moscou répond à l’exigence de faire son mea culpa
Le ministre a souligné la nécessité de prendre en compte les relations diplomatiques entre les pays, ajoutant que «toute action ultérieure sera fondée sur des preuves irréfutables».
Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d’Amsterdam à Kuala Lumpur s’était écrasé le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk où l’armée ukrainienne menait une opération contre les forces d’autodéfense de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Les 298 personnes se trouvant à bord de l’appareil avaient péri dans le crash.
D’après les membres du groupe d’enquête (JIT), l’avion a été abattu par un missile sol-air Bouk tiré depuis le territoire qui était à l’époque contrôlé par les insurgés. Le JIT étudie les données fournies principalement par l’Ukraine et le groupe international d’experts et de journalistes en ligne Bellingcat qui collecte et analyse des informations sur les réseaux sociaux. Bellingcat affirme qu’un système de missiles Bouk aurait été introduit dans le Donbass par des militaires russes et en aurait été évacué après le crash.
Les spécialistes ont plusieurs fois qualifié la méthode d’enquête du groupe Bellingcat d’amateurisme et mis en doute ses conclusions.La Russie a pour sa part démenti les hypothèses du JIT. Le consortium Almaz-Anteï, fabricant des missiles Bouk, a notamment présenté des calculs professionnels reposant sur les résultats de plusieurs expériences grandeur nature. Selon Almaz-Anteï, le Boeing a été touché par un missile qui n’est plus utilisé en Russie, mais équipe toujours l’armée ukrainienne.
С России сняли вину в уничтожении Boeing над Донбассом
РАМБЛЕР 31 мая 2018
Нельзя считать Россию виновной в крушении малазийского Boeing в небе над Донбассом, считает министр транспорта Малайзии Энтони Лок.
«Нет доказательств, позволяющих обвинить Россию на основе данных Совместной следственной группы (JIT). Нельзя просто взять и показать пальцем на Россию», — сказал он в интервью телеканалу Channel NewsAsia.
Министр подчеркнул, что Малайзия будет действовать на основе доказательств с учетом дипломатических отношений между странами.
>> Путин ответил на доклад о крушении Boeing в Донбассе
24 мая Совместная следственная группа представила данные, согласно которым «Бук», из которого был сбит самолет «Малайзийских авиалиний», был доставлен на территорию Украины с базы 53-й бригады под Курском.
The Sinister Choreography Of The MH17 Probe To Smear Russia
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by Tyler Durden
Fri, 06/01/2018 – 02:00
Authored by Finian Cunningham via The Strategic Culture Foundation,
The Dutch-led probe into the 2014 Malaysian airliner disaster has the hallmarks of a psychological operation to frame-up Russia and to justify further sanctions and aggression from the NATO powers.
The so-called Joint Investigation Team (JIT) released an update last Thursday on its ongoing probe into the MH17 air disaster over Eastern Ukraine, in which all 298 people onboard were killed. The JIT’s latest release moves the accusation of culpability closer to Russia, with the team claiming that an anti-aircraft Buk missile, which allegedly shot down the plane, was brought into Ukraine by Russia’s 53rd Brigade based in Kursk, southwest Russia.
Then on Friday, the day after the high-profile JIT presentation, a news report compiled by US-based McClatchy News and UK-based self-styled online investigative website Bellingcat was published claiming to have identified a senior Russian military intelligence (GRU) officer as being involved in the transport of the missile system.
The Russian GRU officer is named as Oleg Vladimirovich Ivannikov. The report includes a photograph of the named man, who is said to have at least one residential address in Moscow and who used the call sign “Orion”. Tellingly, the McClatchy report claims that news of identifying the Russian military officer was not known by the JIT when it made its presentation the day before. But McClatchy reported that the Dutch-led investigators now want to arraign “Orion”.
Over the weekend, the Dutch, Australian and British governments upped the ante by formally accusing Russia, and demanding that Moscow pay financial compensation to families of the crash victims.
Most of those onboard the doomed MH17 were Dutch, Malaysian and Australian nationals.
What we are seeing here is a choreographed sequence trying to give the public impression that developments in the probe are taking a natural course based on “evidence” imputing blame to Russia. The same technique of media psychological operation can be seen in the Skripal poisoning affair in which Moscow is blamed for trying to assassinate a former spy in England. Allegations, purported evidence, and then sanctions (expulsion of Russian diplomats) all follow a choreographed sequence.
On the MH17 incident, Russia has vehemently denied any involvement in the passenger plane’s downing. Moscow says its own investigation into the incident points to the Kiev regime’s armed forces as being responsible, possibly using their stock of Soviet-era Buk anti-aircraft missiles. Significantly, Russia’s investigative results have been spurned by the JIT, while Moscow’s offers of contributing to the probe have been rebuffed. As in the Skripal affair, where the British authorities have also refused Russia’s offers of joint investigation, or Russia’s ability to independently verify the supposedly incriminating data.
In a dramatic twist, Russia’s Ministry of Defense said that the missile casing displayed by the Dutch investigators bore features dating the weapon to 1986 when Ukraine was a Soviet Republic. The Russian military said that all such Buk models were replaced by its forces in 2011. Therefore, the alleged offensive weapon presented by the JIT last week could not have come from Russian forces. Besides, Moscow denies that any of its brigades crossed into Ukrainian territory.
The JIT, which includes investigators from Holland, Belgium, Australia, Malaysia and – invidiously – Ukrainian secret services, openly acknowledged in its presentation last week that it is cooperating with the Britain-based Bellingcat website. The latter is cited for its analysis of videos purporting to show the transport of a Russian military Buk convoy through Eastern Ukraine at around the time of the airliner being shot down. Those videos have already been exposed as fabrications.
Now it seems rather strange that the JIT was reported by McClatchy as not knowing of Bellingcat’s next “scoop” published the following day in which it claims to identify a Russian military officer, named as Oleg Ivannikov or Orion, for being involved in coordinating the transport of the Buk convoy, which the JIT says came from the 53rd Brigade in Russia’s Kursk.
The JIT and Bellingcat have collaborated in a previous update to its MH17 probe, in 2016, when the dubious videos were presented as purportedly showing the Buk convoy traversing Eastern Ukraine back to Russia. Bellingcat was cited again in the JIT’s update last Thursday.
That raises the question of why the information claiming to identify the Russian military officer was not available to JIT, even though the latter has worked closely with Bellingcat before? It was the next day when the McClatchy-Bellingcat news report came out, seemingly separate to the JIT presentation.
The sequence suggests a concerted effort to “build” a public perception that “clues” into the cause of the air crash and the incrimination of Russia are being assembled in an independent manner. When, in reality, the sequence is actually a deliberately orchestrated media campaign, to more effectively smear Russia.
Bellingcat’s media activities indicate that it is not the supposed “independent online investigative website” it claims to be. During the Syrian war, it has helped to peddle claims that videos sourced from the White Helmets are “authentic” when in fact there is strong evidence that the White Helmets have been fabricating videos of atrocities on behalf of NATO-sponsored terrorists in order to smear the Syrian government and its Russian ally.
For the Dutch-led JIT to associate with Bellingcat as a source of “evidence” is a matter of grave concern as to the probe’s professional credibility.
Moreover, what is also fatally damaging to the MH17 probe is that the Ukrainian secret services (SBU) under the control of the Western-backed Kiev regime, which came to power in the NATO-backed February 2014 coup d’état, is the source for much of the so-called evidence implicating Russia or the pro-Russian separatists in Eastern Ukraine for shooting down the MH17 airliner.
The dubious videos cited by the JIT and Bellingcat were sourced from the SBU. Those videos were purportedly posted on social media at the time of the plane crash by anonymous members of the public. The Russian government has dismissed those videos as fake.
The latest claims by McClatchy and Bellingcat of identifying a Russian military officer are based on allegations that mobile phone intercepts are attributable to the man named as Orion. Bellingcat appears to have expended a lot of effort trawling through digital phone books to identify the individual. The report also relies on embellishment of Orion’s alleged secret military career in Ukraine and South Ossetia by way of lending a sense of credibility and sinister innuendo.
However, the bottomline is that McClatchy and Bellingcat both admit that they are relying on the Ukrainian secret services for their phone intercepts, as they had previously for the videos of the alleged Russian Buk convoy.
The SBU and its Kiev masters have an obvious axe to grind against Moscow. Their partisan position, not to say potential liability for the air crash, thus makes the JIT and subsequent Western media reporting highly suspect.
Such close involvement of a Western media outlet (McClatchy) with a fake news engine (Bellingcat) and Ukrainian state intelligence is indicative of coordinated public psychological operation to smear Russia.
The prompt responses from Western governments calling for criminal proceedings against Moscow are further indication that the whole effort is an orchestrated campaign to frame-up Russia.
Enquête MH17 — Proposition d’économies !
par V_Parlier (son site)
https://www.youtube.com/channel/UC-R4RhxWho7NYP10QEmxv0g
vendredi 25 mai 2018
Lorsque dans une affaire judiciaire il y a deux suspects et que l’un d’entre eux est choisi pour faire partie du jury, on est en droit de supposer que le reste de la cour le considère de-facto comme innocent. On en conclut donc que la cour est déjà convaincue de la culpabilité de l’autre suspect et qu’il est donc inutile de perdre son temps et ses moyens dans une longue instruction et une longue série de procès. Absurde direz-vous ? Dans un cas de justice ordinaire, certes. Mais pour les affaires de justice internationale tout est permis, même cela, tant que la conclusion coïncide avec les intérêts du « monde libre ». Alors, pourquoi finalement avoir dépensé tant de moyens pour l’enquête du crash du MH17 ? Tant d’économies auraient ainsi pu être faites !
Parce-que les « versions qui changent » ne sont pas seulement les versions russes
Si dès le lendemain de la tragédie certains ne se gênaient pas pour supposer qu’un missile avait été tiré directement depuis la Russie, cette accusation avait très vite semblé peu crédible, exigeant une rapide correction. On parla ensuite d’un tir garanti à 100 % depuis les territoires « occupés par les séparatistes pro-russes », bien que l’étendue de la zone évaluée par la commission des Pays-Bas inclût des territoires alors contrôlés par les deux parties :
Cette carte permet en outre de remarquer que même la différence entre les évaluations russes et néerlandaises n’était pas si énorme, techniquement parlant. Par ailleurs, certains reprocheront à Almaz Antey (fabricant russe des missiles BUK) de prétendre à une arrogante précision, mais alors que dire de Kiev se prétendant à lui seul bien plus expert et précis que la commission ! Rien de nouveau ici, simplement un petit rafraichissement.
Un autre rappel préliminaire
Nombreux sont ceux qui ont oublié ce petit détail : Le changement d’itinéraire imposé par le contrôle aérien ukrainien/
Itinéraire habituel du MH17 :
Itinéraire du 17 juillet (en plein à travers la région de Donetsk) :
Selon « Le Monde » [1], cette décision aurait été prise par les contrôleurs ukrainiens suite aux « conseils » de l’administration fédérale américaine chargée de l’aviation. Citation : « Dans un message aux navigants (« notice to airmen »), l’administration fédérale américaine chargée de l’aviation (Federal Aviation Administration, FAA) prohibait ainsi le passage au-dessus de la Crimée et de la mer Noire, détaille The Atlantic. Côté européen, les autorités compétentes avaient encouragé ses compagnies aériennes à éviter l’espace aérien autour de la même région ». En voilà une belle excuse ! Détourner l’itinéraire de l’avion au-dessus d’une zone de combat fraîchement bombardée pour éviter le survol de la Crimée. Heureusement que les américains sont là pour fournir de si bonnes recommandations ! Ce n’est pas parce que cette affaire « impliquant la Russie » ressort comme par hasard aujourd’hui (après la déclaration de Ioulia Skripal beaucoup plus neutre qu’attendue par le « monde libre ») que je me permets de remettre ce sujet du changement d’itinéraire du MH17 sur le tapis. De multiples fois, lors de discussions j’ai été amené à dire que quelles que soient les conclusions, valides ou non, quant aux présumés lanceurs du missile, le coupable resterait pour moi celui qui a imposé cet itinéraire au MH17 tout en étant le mieux placé (même trop bien placé) pour connaître les risques encourus. Cet avis ne date pas d’aujourd’hui. Il ne s’agit donc aucunement d’un « rattrapage aux branches » car je ne crois toujours pas de toute façon à une mise en cause de la Russie démontrée sérieusement. Rappelons par ailleurs que le pilote ukrainien Vladislav Volochine supposément impliqué (*) dans la destruction de l’avion s’est récemment suicidé [2], ce qui invite à se questionner sérieusement.
(*) Impliqué ne signifie pas obligatoirement qu’il ait abattu l’avion. En revanche il peut lui avoir ordonné de descendre en altitude ou avoir été témoin actif dans une opération… particulière.
Serions-nous trop simples d’esprit ?
Il me semble parfois que les médias et les donneurs d’ordres recourant aux organismes d’enquête nous considèrent tous comme une masse ignare et incapable de compréhension, si j’en juge la pauvreté des détails qui sont fournis dans les articles se recopiant à l’infini, en ce jeudi 24 mai, dans quasiment tous les journaux. « Les enquêteurs internationaux » (que nous ne méritons pas de connaître plus en détail – la « Join Investigation Team » incluant l’Ukraine, les Pays-Bas, l’Australie, la Belgique et la Malaisie) confirmeraient ainsi que le missile BUK serait non seulement de fabrication russe (comme les nombreux BUK ukrainiens datant de l’URSS) mais proviendrait ni plus ni moins que de la 53e brigade anti-aérienne basée à Koursk en Russie. Un tel niveau de précision résultant de l’analyse du matériel trouvé sur place provoquerait mon admiration s’il en était vraiment ainsi. Mais…
A quoi s’attendre
A quoi s’attendre en effet, quant à ces preuves assez irréfutables pour porter une accusation aussi grave et que nous sommes trop stupides pour connaître ? Des photos (*) de BUK sur Facebook ? Des vidéos de « Bellingcat » [4] ? Parce-que si c’est vraiment ça, l’enquête criminelle, on ne peut s’attendre à d’autres choses qu’à la bouillie qui nous a été servie lors des opérations « casques blancs » [3] en Syrie…
(*) Que celui qui croît aujourd’hui en la véracité d’une photo numérique publiée sur internet (et voire des fois republiée par nos médias) lève le doigt !
On peut donc parier que nous savons à quoi nous attendre. N’oublions pas que Kiev, zélé enquêteur et partie dans l’affaire, s’est sûrement empressée de fournir toutes les « pièces à conviction » certifiées authentiques par lui-même et allant dans le bon sens.
[2] https://reseauinternational.net/urgent-le-pilote-qui-a-probablement-abattu-le-vol-mh17-sest-suicide/ .
[3] La Ghouta, les accusations de loin… et les témoignages sur place :
https://www.agoravox.tv/actualites/international/article/attaque-chimique-douma-nombreux-76862
https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/ghouta-meme-les-anglais-76810
[4] « Bellingcat », le site d’un internaute lambda tombé en grâce auprès des médias du « monde libre ». Notre président nous a expliqué que les informateurs
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