Quand le Dauphiné libéré se croit malin
Lecteur indigné : Le Dauphiné se montre haineux fort mal à propos
Voici ce que nous envoie un lecteur de la région du Dauphiné.
En pièce jointe article du “Dauphiné Libéré“
NDLR : dans cet article le journaliste Bruno Frappat, qui nous avait habitué à mieux lors de sa carrière de journaliste, accuse les Russes d’avoir pratiqué les fameuses “fake news”, chères à la propagande et il faut bien le dire à la pratique otanienne.En l’occurence, il cite un briefing fait régulièrement par les officiers russes sur les opérations en Syrie. Il se trouve que lors de l’un de ces briefings (un seul sur beaucoup en général passés complétement sous silence par la presse occidentale), concernant la situation autour de Deir ez Zhor, au sud-est de la Syrie, où ont eu lieu ces dernières semaines de violents combats contre l’Etat islamique. L’organisation terroriste a pour ainsi dire été chassée d’une majorité du territoire syrien après ces combats.Les militaires russes, en déplorant le rôle pour le moins ambigüe des Américains par rapport aux djihadistes, ont montré par erreur une image reprise d’un jeu vidéo et non leurs photos aériennes. Ils ont très rapidement reconnu et signalé leur erreur, l’ont démentie, se sont excusés plusieurs jours de suite, annoncé une enquête sur les raisons de ce quiproquo malheureux, et ont montré cette fois des photos accablantes, montrant effectivement l’appui apporté par les Américains aux terroristes.
On peut aussi rappeler que le retour des islamistes à Palmyre, juste après la libération d’Alep, a aussi été étrange : il a bien fallu aux convois djihadiste traverser près de 600 km de désert. Sans que personne ne les voit, alors que la zone était censée être contrôlée par les Américains ou si l’on veut la “coalition” occidentale.
Lors de l’offensive contre Mossoul, en Irak, par les Kurdes et les Irakiens avec un oeil de la coaltion américaine, les djihadistes ont pu évacuer sans être interceptés vers Palmyre et surtout précisèment Deir ez Zhor. Dans cette ville assiégée durant trois ans par les islamistes mais où l’armée syrienne tenait encore l’aéroport, cette dernière a été bombardée, soit-disant par erreur par les Américains (près de 80 morts), au moment où l’état islamique lançait une offensive…
Ce sont des choses comme ça qui auraient dû retenir l’attention d’un journaliste professionnel comme Bruno Frappat et non l’exemple d’erreur, certes pas heureux de leur point de vue mais assez unique, et pour lequel ils ont présenté démentis et excuses. Mais qui évidemment ont été immédiatement exploités par les russophobes de tout poil qui se gardent bien de vérifier en revanche, les informations que leur fournissent les militaires russes qui sont pourtant des sources de terrain, autant que les militaires américains et même sans doute un peu plus. Car eux au moins combattent réellement les islamistes qui, ne l’oublions pas, viennent nous rouler dessus à Nice et nous tirer dessus au Bataclan et ailleurs…Mais c’est si peu de choses sans doute
Je pense que ce type d’article mérite une réponse.Pas de réponses d’organes officiels comme par exemple Russia Today ou Sputnik dénoncés publiquement par E.Macron comme organes du Kremlin et qui seraient perçues comme de la désinformation.Une réponse par la société civile franco-russe qui ne peut plus supporter cette désinformation ( en tout cas je ne supporte plus!!) ou ces articles à charge (systématiquement contre la Russie) par des journalistes qui ont la plupart d’entre-eux jamais “mis les pieds” en Russie.Ces réponses peuvent provenir de membres d’associations franco-russe ( membre français ou russe).Notre démocratie est en danger car désormais le pouvoir appartient aux médias dont les actionnaires sont des groupes financiers qui agissent dans le cadre de leurs intérêts économiques.Par exemple, le “Dauphiné Libéré” est détenu par un groupe bancaire mutualiste français.Libération, BFM TV etc.. par Monsieur Drahi actionnaire majoritaire d’Altice (SFR Numéricable)Etc…Etc….Le groupe TF1-LCI par un fond de pension américain…France-Télévision par l’état français.