Quand Twitter censure par russophobie

  • stoprussophobie redaction
  • jeudi novembre 2, 2017
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Quand Twitter censure par russophobie

 
 
 

Twitter interdit à RT de promouvoir ses publications, par Olivier Berruyer

 
 
Voici l’excellent travail d’Olivier Berruyer sur les crises sur le sujet de l’interdiction par Twitter de l’autopromotion de ses publications qui pourtant était proposée par Twitter moyennant finances…  Stoprussophobie avait signalé cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression et d’information sur … twitter.  

https://www.les-crises.fr/twitter-interdit-a-rt-de-promouvoir-ses-publications/

 

Nouvelle attaque très inquiétante sur le liberté d’expression et d’information sur Internet.

Notez bien à quel point, mois après mois, on attaque des principes fondateurs de la liberté sur Internet.

Précisions immédiatement qu’il ne s’agit nullement de défendre RT (tout aussi criticable ponctuellement que tous les autres médias), mais de défendre un principe.

J’espère cependant que RT portera plainte, cela ferait un procès intéressant.

I. Les titres des médias

Notons la couverture presse, au niveau des titres. Commençons par Le Monde :

On note que, comme souvent, on est mal informé si on ne lit que les titres du Monde – ici on en comprend même rien au fond de l’affaire… On a en revanche sont petit coup de propagande ordinaire sur “l’ingérence russe”.

C’est un peu mieux sur Le Point :

sauf qu’on pense qu’il n’est plus possible à RT de gagner de l’argent par la publicité. C’est pareil sur France Info :

mais on a droit en sous-titre à un “liée aux tentatives d’interférences des deux médias russes dans la campagne présidentielle américaine de 2016″…

C’est plus clair sur Numérama :

mais on a droit au Kremlin de sinistre mémoire…

C’est finalement 20 minutes qui a fait un titrage correct :

le sous-titre étant clair : “Les deux médias financés par la Russie ne pourront plus s’offrir de tweets sponsorisés.”

Soulignons enfin que le site canadien La Presse a lui fait un bon titre :

P.S. n’hésitez donc pas à préférer 20 minutes plutôt que Le Monde pour mieux vous informer.

II. Les faits

En fait Twitter vient de couper la possibilité à RT de payer pour que Twitter “fasse de la publicité” à ses tweets en les diffusant plus largement aux utilisateurs.

Ce que coupe Twitter n’est pas de la publicité qui procure de l’argent à RT, mais la possibilité qu’à RT de donner de l’argent à Twitter pour qu’il diffuse mieux ses tweets. Et ce, apparemment au niveau mondial, quel que soit le pays !

Twitter s’explique ainsi :

Twitter a pris la décision de supprimer la “publicisation” des tweets à partir de tous les comptes appartenant à Russia Today (RT) et Sputnik, à compter de ce jour. Cette décision est fondée sur le travail rétrospectif que nous avons fait autour des élections américaines de 2016 et sur la conclusion de la communauté américaine du renseignement selon laquelle RT et Spoutnik ont tenté d’interférer avec les élections au nom du gouvernement russe. Nous n’avons pas pris cette décision à la légère, et nous prenons cette mesure maintenant dans le cadre de notre engagement continu à protéger l’intégrité de l’expérience utilisateur sur Twitter.

Au début de cette année, la communauté américaine du renseignement a identifié RT et Spoutnik comme mettant en œuvre des efforts parrainés par l’État russe pour interférer et perturber l’élection présidentielle de 2016, ce qui n’est pas quelque chose que nous voulons sur Twitter. Cette décision est limitée à ces deux entités sur la base de notre enquête interne sur leur comportement ainsi que leur inclusion dans le rapport DNI de janvier 2017. Cette décision ne s’applique pas aux autres annonceurs. RT et Sputnik peuvent rester des utilisateurs de notre plateforme, conformément aux règles Twitter.

Twitter a également décidé de prendre la somme de 1,9 million de dollars que nous avons gagnée grâce à la publicité mondiale de RT depuis qu’elle est devenue un annonceur en 2011, qui comprend le montant de publicité de 274 100 $ en 2016 aux États-Unis, que nous avons mis en évidence dans notre blogue du 28 septembre, et de faire don de ces fonds pour soutenir la recherche externe sur l’utilisation de Twitter dans l’engagement civique et les élections, y compris l’utilisation de l’automatisation malveillante et la désinformation, avec un accent initial sur les élections et l’automatisation. Nous aurons bientôt plus de détails à partager sur ce déboursement.

III. La réaction de RT

Comme d’habitude, la parole n’est guerre donnée aux accusés qui déplaisent aux médias (se limitant au mieux à 2 ou 3 phrases sans contexte). La voici en intégralité (à lire donc avec esprit critique) :

«Ingérence russe» : Twitter décide de priver RT de toute publicité sur sa plateforme

Alors que la campagne anti-russe continue aux Etats-Unis, le fondateur de Twitter a annoncé que sa plateforme n’accepterait plus de promouvoir les tweets publiés sur les comptes dépendant du média RT.

Jack Dorsey a annoncé ce 26 octobre 2017 sur Twitter, le réseau social qu’il a fondé en 2006, que RT n’accèderait plus aux campagnes de promotion de ses contenus, comme le font tous les autres médias.

«Twitter a pris la décision d’interdire l’accès à l’achat de publicité à tous les comptes liés à RT et Sputnik», a déclaré dans un communiqué Twitter. Le réseau social se base sur le rapport du renseignement américain de début janvier 2016, qui, usant d’une administration de la preuve tautologique, estimait que les médias russes avaient «piraté» l’élection présidentielle… parce que les agences américaines en étaient sûres.

Ce rapport, dont les auteurs ne veulent pas publier les preuves supposées, au motif de raisons de sécurité, fait, plus de neuf mois plus tard, toujours jurisprudence pour les tenants d’une théorie de l’ingérence – médiatique ? informatique ? éditoriale ? – de la «Russie», des «hackers» ou encore des «trolls» russes dans le processus dit démocratique américain en 2016.

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné cette forme de censure, qui prend appui sur le discutable rapport du renseignement américain de janvier 2017. «Nous considérons que c’est une énième initiative agressive visant à bloquer l’activité de la chaîne russe RT», a déploré ce même jour sa porte-parole, Maria Zakharova.

Et d’ajouter que c’était là le résultat de la pression mise sur les réseaux sociaux, conjointement par l’establishment et les services de sécurité américains. «Des mesures de représailles devront suivre», a-t-elle en outre déclaré, constatant que des sociétés privées telles que Facebook et Twitter s’étaient pliées aux exigences de la commission d’enquête du Sénat américain sur la Russie. D’après Maria Zakharova, les «tenants du pouvoir» s’attaquent bel et bien aux médias dont la ligne éditoriale ne correspondrait pas à leurs standards.

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Vous pouvez voir ici l’article de RT sur le rapport accusateur américain

 

Du coup, RT rend coup pour coup – oups, et pas vu dans les médias 

 

 

Twitter a interdit à RT de faire de la pub sur sa plateforme en raison de son «ingérence» dans la présidentielle américaine. Kirill Karnovich-Valua, rédacteur de chef adjoint monde de RT, explique comment Twitter a voulu séduire RT pour ce scrutin.

Twitter a poussé RT à faire de gros achats publicitaires dans le cadre de l’élection présidentielle américaine de 2016, mais la chaîne a rejeté cette proposition.

A la fin du mois de septembre, Twitter a publié un rapport intitulé «L’ingérence russe dans les élections américaines de 2016, les robots et la désinformation» qui comprenait des données confidentielles sur les campagnes publicitaires de RT et laissait entendre que la chaîne avait essayé d’influencer les utilisateurs de Twitter avec de la publicité affichée sur la plate-forme.

Cette association complètement infondée et fort trompeuse nous oblige à révéler les détails des négociations qui ont eu lieu en 2016 et au cours desquelles les représentants de Twitter ont proposé à RT de faire de la publicité pour des sommes importantes. Il s’agissait alors de promouvoir la couverture électorale américaine de RT sur la plate-forme de micro-blogging. Une proposition que RT a finalement refusée.

Nous voulons souligner que, contrairement à nos partenaires de Twitter, nous ne publions pas les détails financiers de cette proposition, ni les noms des personnes impliquées dans ces négociations, car nous apprécions et respectons notre partenariat et la confidentialité des contrats.

L’objectif de cette divulgation est de fournir des faits : que RT n’a jamais été impliqué dans des activités illégales en ligne et que le groupe n’a jamais visé à influencer l’élection américaine à travers toutes les plates-formes, y compris Twitter.

Voici les faits :

  • RT n’a jamais violé aucune règle en faisant de la publicité sur Twitter.
  • RT n’a jamais utilisé, et n’utilisera jamais, des robots ou tout autre outil sur n’importe quelle plate-forme de réseau social.
  • RT n’a jamais diffusé aucune sorte de désinformation intentionnelle. Si nous l’avions fait, RT aurait été bloqué par toute plate-forme de réseau social concernée, car elles ont toutes des règles strictes quant aux violations de leurs règles.
  • RT a toujours été, et sera, un partenaire fiable et un éditeur fiable auprès des réseaux sociaux mondiaux, qui offrent la possibilité à tout média d’atteindre des publics nouveaux et divers.

 

 

Twitter à RT : «Dépensez beaucoup pour prendre position»

Les équipes de RT et de Twitter ont mené quelques sessions de négociations directes, au cours desquelles nous avons réfléchi à une potentielle stratégie média à la veille des élections américaines de 2016. La première réunion remonte au mois d’avril 2016 et a impliqué les hauts responsables du marketing et les gestionnaires de partenariats pour les actualités de Twitter.

L’idée principale présentée par Twitter à RT était de «prendre position». Plus RT dépenserait d’argent, plus grand serait le nombre d’électeurs américains fournis par Twitter atteints. Lors de la réunion, on a montré à l’équipe de RT une présentation détaillée expliquant les avantages de choisir Twitter en tant que plate-forme pour l’élection.

La présentation personnalisée a fourni un aperçu de l’ampleur des débats que Twitter souhaitait voir sur sa plate-forme au sujet de cette élection très attendue aux Etats-Unis. Parmi les données fournies, on a présenté à l’équipe de RT les statistiques des réactions des utilisateurs de Twitter à chacun des trois principaux candidats de l’époque : Donald Trump, Hillary Clinton et Bernie Sanders.

La présentation comprenait un «énoncé de mission» tel que prévu par Twitter qui proclamait : «Donner un point de vue impartial sur les élections américaines en utilisant la technologie puissante de Twitter pour distribuer le message en temps réel.»

Afin d’inciter RT à accepter cette offre électorale exclusive, Twitter a promis des privilèges et des bonus.

L’offre comprenait des éléments tels qu’un bêta test fermé de nouveaux outils et produits ; un émoticône personnalisé comme hashtag qui aiderait RT à se démarquer dans cette couverture électorale particulière ; des solutions analytiques et de recherche personnalisées ; et une équipe dévouée de spécialistes de Twitter pour aider sur la gestion des données et la stratégie média.

L’offre électorale exclusive de Twitter a finalement été refusée par RT en raison de son prix excessif – beaucoup plus élevé que les budgets habituellements dévolus par RT à la promotion sur les réseaux sociaux – et en raison des doutes chez RT relatifs aux réels bénéfices de cette campagne.

 

Accord de partenariat avec Twitter

RT est devenu de facto partenaire de Twitter après la signature d’un accord avec une société qui était représentant officiel de la plate-forme en Russie en 2015.

Le 28 septembre 2017, Twitter indique dans son rapport : «Selon nos constatations pour l’instant, RT a dépensé 274 100 dollars pour les annonces publicitaires aux Etats-Unis en 2016. Cette année-là, les comptes < @UNVERIFIED | @RT > _com, < @UNVERIFIED | @RT _America, et @ActualidadRT ont promu 1 823 tweets ciblant certainement ou potentiellement le marché américain.»

 

 274 000 $ pour acheter l’élection américaine en quelques tweets, c’est donné…. Ils sont forts ces Russes

 

Tout d’abord, dans la publication précitée, Twitter a rendu publiques les informations financières confidentielles d’un partenaire sans avertissement. Cela étant, le message en question n’est en rien compromettant pour RT : pratiquement tous les médias dépensent de l’argent pour faire la publicité de leur couverture de l’actualité sur les plates-formes de réseaux sociaux à travers le monde (RT est loin d’être un cas unique), il s’agit d’un moyen tout à fait légal et réglementé pour la promotion de contenus.

Cependant, le plus important, c’est que ce rapport ne précise pas que le montant de 274 100 dollars n’a pas été dépensé pour promouvoir des tweets liés aux élections auprès du public américain. Une bonne partie de cette somme a été déboursée pour la promotion générale des comptes de RT comme un moyen d’atteindre de nouveaux publics – la forme la plus populaire de la publicité sur Twitter. Une fraction seulement du contenu qui a été promu était liée à la couverture de l’élection américaine.

Ce qui précède faisait également partie de l’ensemble des dépenses de 2016 par lesquelles RT recevrait des bonus et confirmerait son statut de partenaire premium, lui assurant le soutien direct des gestionnaires de Twitter.

Il faut aussi noter qu’au vu de résultats insatisfaisants en 2016, RT a considérablement réduit ses budgets pour la publicité sur Twitter en 2017.

Couverture de la campagne présidentielle de 2016 par RT

Tout comme d’autres médias, RT a abondamment couvert l’élection américaine, qui a été un événement majeur pour la chaîne. RT a rendu compte du parcours antérieur de Hillary Clinton, y compris de ses aspects peu flatteurs, tout comme d’autres médias. Cela a consisté d’une part à traiter de graves allégations comme les liens entretenus par la Fondation Clinton avec des gouvernements étrangers, et d’autre part d’histoires moins scandaleuses comme l’utilisation d’un serveur privé pour traiter les courriels du département d’Etat.

Le principal concurrent de Hillary Clinton aux primaires, Bernie Sanders, n’a pas échappé à notre attention.

Donald Trump, bien sûr, a reçu sa juste part d’attention de RT, allant du scandale d’agression sexuelle, à des tirades teintées de racisme en passant par la violence entourant certains événements de sa campagne.

RT a parlé de Trump comme du «candidat sibérien» et de son incapacité apparente se rappeler s’il connaissait personnellement Vladimir Poutine ou non. Et, ce qui est important, RT a servi de plateforme pour des voix extérieures, notamment les candidats des partis tiers, afin de mieux refléter le spectre complet des vues politiques américaines – les bonnes comme les mauvaises.

Et toute cette couverture a trouvé son chemin à travers les comptes Twitter de RT.

Mercredi prochain, le 1er novembre, les dirigeants de Twitter témoigneront devant la commission parlementaire enquêtant sur la présumée ingérence russe dans les élections américaines, comme le feront les représentants de Google et de Facebook. Nous observerons, bien sûr, dans quelle mesure ces témoignages seront complets et précis en ce qui concerne RT.

IV. La réaction de Guy Mettan

Selon le journaliste suisse Guy Mettan, qui commente l’interdiction faite par Twitter à RT de mener des campagnes publicitaires sur le réseau, règne aux Etats-Unis un climat d’hystérie antirusse qui menace la liberté d’expression.

RT France : Que vous inspire la décision de Twitter d’interdire à tous les comptes liés à RT de faire de la publicité ?

Guy Mettan (G. M.) : Je ne suis qu’à moitié surpris par ce comportement de Twitter, parce que depuis deux ou trois ans, on peut observer une dégradation de la qualité et de l’éthique des médias américains, qui accusent d’autres médias ou d’autre pays sans preuves. Par exemple dans l’histoire de la supposée ingérence de la Russie dans les élections américaines, aucune preuve concrète n’a été apportée. Donc sur la base de témoignages de services de renseignement, qui ne reposent sur aucune preuve, on prend la décision justement de stigmatiser un média étranger. Pour moi, c’est quelque chose de scandaleux parce que d’une part, les Etats-Unis fondent leur politique étrangère sur le respect des droit de l’homme et ici c’est une intervention directe contre les droits de l’homme, contre la liberté d’un média de faire de la publicité alors même que plusieurs autres média étrangers interviennent directement dans les campagnes en finançant les partis ! On sait que le lobby israélien, le lobby saoudien, tous les lobbys de Washington interviennent et financent des campagnes et ces lobbys sont directement liés à certains pays. Pourquoi sanctionner un seul pays, la Russie, et pas les autres ? Il y a à la fois une incohérence et violation de l’éthique et même de la liberté d’expression.

RT France : Pensez-vous que Twitter, en agissant ainsi, cède à des pressions exercées par Washington ?

G. M. : C’est difficile à dire, parce qu’il n y a aucune preuve d’intervention directe du gouvernement américain auprès de Twitter. Ce qui se passe, c’est qu’il y a un état d’esprit qui règne aux Etats-Unis, une espèce d’hystérie antirusse dans les cercles gouvernementaux, au sein du parti démocrate comme on l’a vu pendant la campagne de Hillary Clinton et aussi au sein du parti républicain, chez les adversaires du président Trump. On voit en même temps que cette hystérie antirusse est également très, très, dominante dans la plupart des médias américains. Donc, on a une espèce de climat antirusse qui traverse toutes les élites américaines, qu’elles soient politiques, médiatiques ou académiques… et même sans intervention directe du gouvernement dans la décision de Twitter, je ne suis qu’à moitié étonné par cette attitude. Il risque d’y avoir d’autres réseaux sociaux ou d’autres médias qui risquent de faire la même chose. Mais pour moi, il s’agit d’une violation grave de la liberté d’expression, d’abord au sens publicitaire mais j’imagine que cela va bientôt s’étendre au point de remettre en question la liberté d’émettre de RT. C’est cela qui est en jeu. Parce qu’on commence par limiter l’accès sur Twitter avec un argument qui ne repose sur aucune preuve, puis on risque d’avancer progressivement et de préparer l’opinion à une interdiction totale, ce qui serait extrêmement grave.

RT France : Cette affaire ne pose-t-elle pas en creux la question de la dépendance des médias, mais aussi des marques en général, envers les réseaux sociaux, détenus par des entreprises privées ?

G. M. Oui, absolument, c’est même un phénomène mondial. Il se trouve que la presse, notamment la presse écrite, a perdu toute indépendance parce qu’elle met gratuitement à la disposition des réseaux sociaux pratiquement toute sa matière rédactionnelle. En fait, l’ensemble de la presse travaille gratuitement pour les réseaux sociaux qui s’enrichissent, eux, en vendant de la publicité parce qu’ils ont des centaines de millions d’utilisateurs. Mais en faisant cela, la presse elle-même s’est affaiblie, elle s’est mise pieds et poing complètement liés dans la dépendance des réseaux sociaux, qui maintenant deviennent les grands maîtres, les grandes puissances dominantes de l’information et qui font pratiquement ce qu’ils veulent, que soit Facebook, Twitter ou les autres. Twitter vient de commencer, et j’espère cela ne va pas être le cas des autres réseaux sociaux, mais personnellement je crains le pire. Pour mois, c’est une régression de la liberté d’expression qui me paraît extrêmement inquiétante et dangereuse.